En plein pandémie, les transformations des pratiques et des représentations du monde du travail liées aux mesures de confinement donnent à ce 1er mai un relief particulier.

Plusieurs efforts conjoints entre les autorités internationales et les entreprises technologiques tentent de réduire la propagation du coronavirus. Cependant, comme les économies mondiales arrivent à un état de fatigue avec cette pandémie, les géants de la technologie eux-mêmes ne semblent pas immunisés. Des programmes de Big Data à grande échelle et des collaborations entre ennemis jurés ont eu lieu, mais qu'est-ce qui se cache derrière ce prétendu héroïsme inhabituel ?

A la suite du premier cas d’infection au COVID-19 sur le territoire libyen, le Gouvernement d’Union nationale et le gouvernement du Cyrénaïque ont respectivement adopté une série de mesures afin d’endiguer la menace sanitaire. Cependant, les affrontements ont repris aux abords de Tripoli, et les récents rapprochements entre d’un côté Damas et Abu Dhabi, et d’un autre entre Damas et Benghazi (vraisemblablement soutenue par Moscou) pourraient alimenter l’escalade d’ingérences étrangères dans la bataille de Tripoli.

De la même façon que pour l’analyse de la diffusion du virus en Europe, l’étude de la propagation du Covid-19 à l'échelle des États américains recèle d’informations clés qui doivent permettre d’informer les stratégies de gestion de crise à chaque échelon d’administration territoriale.

Aux États-Unis, en Espagne et en Italie, la crise sanitaire a des effets centrifuges. La pandémie n’a pas été toujours été l’occasion d’un alignement des politiques et a pu au contraire exacerber les conflits latents avec le pouvoir central / fédéral.

Dans une période de désespoir et d'anxiété pour l'ensemble de la société, il est facile d’être attiré par l’aspect séduisant du sectarisme. En effet, la pandémie du Covid-19 est une tempête parfaite pour réussir une fragmentation croissante de sociétés déjà faibles et disjointes. Mais en Espagne, s’est révélée une exception à cette force mobilisatrice polarisante : l'administration de la Communauté valencienne, dirigée par Ximo Puig, un “socialiste prudent” (PSPV), dont les perspectives, tant en Espagne que pour l'Europe, se sont révélées exemplaires à bien des égards.

Alors que le taux d’homicide semblait avoir trouvé un équilibre énigmatique (mais équilibre tout de même), la violence a de nouveau explosé du jour au lendemain au Salvador. Si le mois de mars a été le mois le moins meurtrier de l’histoire récente du Salvador, la journée du vendredi 24 avril a compté 23 assassinats, le samedi 25 avril, 13 assassinats, auxquels s’ajoutent 24 de plus dimanche et 17 hier, lundi 27 avril. En seulement quatre jours et avec au moins 77 homicides, le président Nayib Bukele fait face à l’épisode le plus meurtrier de son mandat en pleine épidémie du coronavirus.

Bien qu’en termes relatifs le pays subisse la pire crise sanitaire d’Amérique latine face à l’épidémie de COVID-19, le gouvernement équatorien a été le premier à annoncer la réactivation partielle de son économie dans la région.

Du fait de la crise sanitaire, la libre-circulation des personnes à l’intérieur des frontières nationales et entre les États s’est vue subitement entravée.