Aujourd’hui, le président du Conseil italien Giuseppe Conte se rend à Beyrouth pour la première fois depuis les explosions du 4 août.

  • Le Liban méditeranéen. Ce voyage rappelle les liens entre États de la Méditerranée, le Liban n’ayant pas seulement une relation spéciale avec la France1.
  • Le message de Conte : « Notre soutien au Liban ne manquera pas : au contraire, il sera renforcé, même à la lumière des circonstances actuelles, l’Italie a fait un investissement à long terme dans la stabilité et la sécurité du Liban, à travers une série d’instruments allant du militaire, avec notre engagement dans l’UNIFIL et la mission MIBIL, à la coopération au développement, aux relations culturelles et économiques. »2.
  • Le Liban est en enjeu stratégique pour l’Italie : Rome est a la tête de la mission UNIFIL des Nations unies depuis 2006, et a positionné dans le pays 1100 soldats, 278 véhicules et 6 avions. En plus, après le 4 août, l’Italie a envoyé deux équipes de protection civile au Liban pour participer à des opérations de recherche et de sauvetage, coordonnant l’envoi de trois vols humanitaires avec plus de quinze tonnes de fournitures médicales.3
  • La politique étrangère italienne souffre en effet d’un « double tropisme méditerranéen et africain ».4
Sources
  1. « Liban, un bilan », Le Grand Continent, 1er septembre 2020
  2. NIGRO Vincenzo, « Conte a Beirut con gli aiuti italiani : “Il nostro aiuto al Paese si rafforzerà” », La Repubblica, 8 septembre 2020.
  3. CAFFIO Fabio, « L’Italia invia una missione militare umanitaria in aiuto al Libano, » Analisi Difesa, 20 août 2020.
  4. VALLÉE Olivier, « Rome n’est plus dans Rome : le double tropisme méditerranéen et africain de la politique étrangère italienne », Le Grand Continent, 5 juillet 2020.