Dans les monarchies parlementaires européennes, la tendance est en majorité aux discours de Noël.

  • Les souverains belge, espagnol et luxembourgeois préfèrent le 24 décembre, tandis que le roi des Pays-Bas et le roi de Suède prononcent leurs vœux le 25.
  • Le roi d’Angleterre Charles III a également prononcé son discours le 25 décembre, clôturant l’année de son couronnement et a notamment rappelé son engagement pour l’écologie en exhortant ses auditeurs à « prendre soin de la Terre ». 
  • Seule la reine du Danemark, Margrethe II, livre ses vœux le 31 décembre.

Le 31 décembre est une date privilégiée par de nombreux chefs d’État européens, hors monarchies.

  • En France, les vœux du président aux Français, prononcés le 31 décembre, sont une tradition de la Ve République. En 2023, Emmanuel Macron a prononcé sa plus longue allocation de fin d’année, de 19 minutes. 
  • En Hongrie, la présidente Katalin Novak, arrivée au pouvoir en mai 2022, a prononcé son premier discours de Nouvel an le 31 décembre dernier. 
  • À Malte, le Premier ministre Robert Abela avait opté pour un message enregistré et monté, entrecoupé de plans de paysage et de citoyens du pays. 
  • Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a déjà délivré ses vœux cette année, le 25 décembre, axant son discours sur l’importance de la cohésion en démocratie. Le président irelandais Michael D. Higgins a également délivré son discours pour Noël le 20 décembre. 

Les vœux des dirigeants de pays en guerre, l’Ukraine comme la Russie, sont dominés par le conflit. 

  • Il y a un an, Vladimir Poutine a mis en scène, entourés de soldats, des vœux de Nouvel an axés sur la guerre, reprenant la rhétorique anti-occidentale dénonçant la préparation d’une « agression » de l’Occident contre la Russie, affirmant la nécessité de « défendre la mère patrie », remerciant les soldats et soulignant la résistance de l’économie russe aux sanctions.
  • Les vœux du président ukrainien Volodymyr Zelensky souhaitaient l’année dernière « la victoire » à tous les Ukrainiens, après une année qui avait « commencé le 24 février », entrecoupant son message d’images des combats, mais aussi d’images traduisant le soutien international au pays.