Le débat général constitue le principal événement du sommet annuel des Nations unies, qui réunit les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Pour cette année, le thème retenu est : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ». Les dirigeants ont cependant pour habitude de saisir cette occasion pour mettre en avant des thématiques qu’ils considèrent importantes.

  • Depuis 1995, le premier dirigeant à prendre le podium – après le discours du secrétaire-général puis du président de l’ONU — est le président brésilien. Il est toujours suivi par son homologue américain, qui accueille le sommet.
  • L’ordre est ensuite fixé selon le protocole : les chefs d’État parlent durant la première partie du débat général, peu importe la taille de leur pays.
  • Ils seront suivis cette année par le président du Conseil européen, Charles Michel, les deux vice-présidents qui représenteront leur pays à New York (Côte d’Ivoire et Ouganda), le prince héritier du Koweït Sabah Al-Khaled Al-Sabah puis les chefs de gouvernement.
  • Les vice-Premiers ministres, les ministres des Affaires étrangères et enfin les représentants diplomatiques prononceront leur discours les derniers jours du débat général, samedi 28 et lundi 30 septembre.

Sur les 193 pays membres des Nations unies, seulement deux ne seront pas représentés cette année : l’Afghanistan et le Soudan du Sud. À l’inverse, le cardinal secrétaire d’État du Vatican Pietro Parolin et le président de l’État de Palestine Mahmoud Abbas prononceront tous deux un discours – alors que les deux pays sont des membres observateurs de l’ONU.

  • À quelques jours du premier anniversaire de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, la guerre à Gaza et les tensions croissantes entre Israël, l’Iran et le Liban devraient occuper une place centrale dans les discours des chefs d’État et de gouvernement.
  • Israël sera représenté par le Premier ministre Netanyahou, tandis que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, devrait prendre la parole au nom de la Russie.
  • L’an dernier, Lavrov avait saisi dénoncé lors de son discours une « tendance flagrante à réhabiliter les nazis » en Ukraine et dans d’autres pays occidentaux.

La présence de 94 chefs d’État, 51 chefs de gouvernement et 48 divers représentants des pays membres des Nations unies a un impact considérable sur les infrastructures de New York, et notamment ses routes. L’an dernier, la vitesse moyenne dans le centre-ville a atteint ses niveaux les plus bas de l’année (jusqu’à moins de 5 km/h) durant le débat général1.

Sources
  1. Hoylman-Sigal et Gridlock Sam Schwartz, Analysis of NYC Traffic Congestion and Emergency Response Times, septembre 2024.