Aujourd’hui, Mike Pompeo conclura son voyage en Europe par la Géorgie, à Tbilissi.1

  • Les deux Géorgie. L’État américain de Géorgie aurait été gagné par Biden (et tous les grands médias l’ont annoncé) mais les résultats sont si serrés qu’un recomptage manuel a été lancé par le secrétaire d’État géorgien. Pendant ce temps, le secrétaire d’État fédéral Pompeo rencontre mardi le président, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères géorgiens afin de soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays et d’appeler à des réformes démocratiques. Pompeo rencontrera aussi Ilia II, patriarche de l’Église orthodoxe géorgienne.
  • Un grand voyage diplomatique. Entre le 13 et le 23 novembre, Pompeo s’est en réalité rendu en France (il a rencontré Macron hier), en Turquie, en Géorgie, en Israël, aux Émirats Arabes Unis, au Qatar.
  • Objectif : faire perdurer la diplomatie Trump, qui « a favorisé l’émergence d’une nouvelle alliance entre non-interventionnistes et nationalistes, en marginalisant cette fois les internationalistes, identifiés aux néoconservateurs et donc aux élites du parti en politique étrangère. »2
Sources
  1. US Department of State, Secretary Pompeo’s Travel to France, Turkey, Georgia, Israel, the United Arab Emirates, Qatar, and Saudi Arabia, 10 novembre 2020
  2. KANDEL Maya, La doctrine Trump, Le Grand Continent, 23 octobre 2020