Il y a 19 ans, le 26 novembre 1991, l’Azerbaïdjan abolissait l’autonomie du Haut-Karabagh, qui avait proclamé son indépendance en cette période de dislocation de l’URSS. L’occasion d’un retour sur le conflit actuel. 

  • Le conflit a pris fin le 10 novembre dernier, avec l’entrée en vigueur de l’accord cédant à l’Azerbaïdjan les territoires conquis. Il avait commencé le 27 septembre dernier.   
  • Crise politique en Arménie  : à la suite de la défaite, le Président arménien Armen Sarkissian et son Premier ministre Nikol Pachinian font face à d’importantes contestations. D’après des sources proches du dossier, le Président tenterait de remplacer Pachinian par un nouveau Premier ministre pour sortir de la crise.
  • Renforcement de l’assise régionale turque  : début août 2020, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont lancé deux semaines d’exercices militaires conjoints. Tout au long du conflit, la Turquie a clairement montré sa détermination d’aider l’Azerbaïdjan à «  recouvrer ses terres occupées et à défendre ses droits et intérêts selon le droit international  ». Elle sort renforcée de cet affrontement.1

Nota bene  : Pour comprendre le choc des représentations qui a structuré cette séquence de guerre ouverte, Le Grand Continent a publié deux récits permettant de saisir la position des deux camps opposés.2

Sources
  1. NADOT Sébastien, Haut-Karabagh : à la recherche de la position française, Le Grand Continent, 5 octobre 2020
  2. Nagorno-Karabakh : la guerre des récits, Le Grand Continent, 29 septembre 2020