Hier, les Chiliens ont été appelés aux urnes pour un référendum constitutionnel. 

  • Deux questions. « Voulez-vous une nouvelle Constitution ? » ; « Quel type d’organisme doit rédiger la nouvelle Constitution ? ». Deux réponses étaient possibles pour cette dernière : une nouvelle assemblée totalement élue pour l’occasion ou une assemblée mixte rassemblant pour moitié des parlementaires déjà en place et pour moitié des membres élus.
  • 78 % des électeurs ont voté en faveur d’une nouvelle Constitution, qui sera rédigée par une nouvelle assemblée (paritaire) totalement élue pour l’occasion (79 % des votes). La présence aux urnes s’est situé à 50,8 %. 
  • Vers un nouveau contrat social. « C’est la première fois en 210 ans d’histoire que le peuple chilien pourra choisir les règles de la coexistence et concevoir ses règles de la légitimité suprême, c’est-à-dire son texte constitutionnel » nous a confié le cinéaste et homme politique chilien Marco Enriquez-Ominami.1

Nota bene  : Le Grand Continent garde un œil attentif sur les transformations de l’Amérique latine. L’embrasement des sociétés civiles est une caractéristique contemporaine à suivre de près, commune à plusieurs continents, dont l’Europe.