Le Conseil européen initialement prévu la semaine dernière, puis reporté à cause de la mise en quarantaine de son président Charles Michel, aura finalement lieu aujourd’hui et demain. 

  • À l’ordre du jour : situation en Méditerranée orientale, Biélorussie, Russie et empoisonnement de Navalny, relations Union-Chine, marché unique, politique industrielle et transformation numérique.
  • Des agendas particuliers. La France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas devraient proposer un plan pour la mise en place des corridors sanitaires ; la Pologne, la Roumanie et la Lituanie un plan pour soutenir la Biélorussie. 
  • Un point crucial, le respect de l’état de droit et l’indépendance de la justice : en Pologne et en Hongrie, PiS et Fidesz jouent au chat et à la souris avec le Conseil et la Commission. 
  • Très controversé, ce sujet, évoqué par Ursula von der Leyen dans son discours sur l’état de l’Union,  a été l’un des principaux points de blocage des négociations du mois de juillet et demeure pour le moment sans issue.1
  • L’Europe centrale n’est cependant pas un bloc homogène. Les pays du groupe de Visegrád sont ainsi dans des situations distinctes par rapport aux standards de l’État de droit.2
Sources
  1. STEINBEIS Max, Avez-vous remarqué cette odeur de brûlé ? Les réformes judiciaires en Pologne constituent un danger pour l’ensemble de l’Union, Le Grand Continent, 27 janvier 2020
  2. LUMET Sébastien, ENAUDEAU Jacques, La fracture européenne, fictions et vérités, Le Grand Continent, 24 avril 2020