Du projet franco-britannique du Concorde (qui, il y a 20 ans ce samedi, connu le crash tragique qui précipita la fin de son exploitation commerciale) à Airbus, de nombreux exemples sont souvent cités comme symbole de la capacité de coopération européenne en terme d’innovation. La question des conditions nécessaires pour mettre en place une Europe de l’innovation doit être posée.

  • L’industrie aérienne est en difficulté. Le secteur dont il est commun de faire une fierté européenne a connu un effondrement boursier de 30 à 50 % en deux semaines au cœur de la pandémie.1
  • Un quart des brevets : c’est la proportion des brevets aux États-Unis qui ont été déposés par des immigrés entre 1976 et 2012. Ils se sont aussi avérés 40 % plus productifs que l’inventeur américain moyen.
  • Tirer parti du repli américain et du Brexit. Au moins deux outils s’offrent à l’Europe pour adopter une politique d’attraction de l’immigration qualifiée : ils vous sont présentés dans notre dernière note pour l’action.

Nota bene  : L’affaire Airbus : le processus judiciaire conclu en janvier dernier lorsque l’avionneur s’engageait à verser la somme historique de 3,6 milliards d’euros pour mettre fin à des enquêtes pour corruption est un cas d’école de coopération internationale des autorités britanniques, françaises et américaines dans la lutte contre la corruption.2