Les transports en Europe

Aujourd’hui, dimanche 19 juillet, marque les 120 ans de l’ouverture de la première ligne de métro parisien (Porte Maillot-Porte de Vincennes). L’occasion de revenir sur l’avenir des transports en Europe.

• Vers des transports en commun gratuits dans certaines villes ? Cette démarche novatrice se développe originellement pour des raisons économiques en Europe (dans un contexte post-crise 2008) mais elle relève également d’enjeux sociaux, politiques, environnementaux et territoriaux tout aussi centraux.¹
• Au pic de la crise sanitaire. Alors que le Covid-19 a mis un frein massif à la plupart des mobilités, les avions militaires et TGV médicalisés ont souligné une certaine coopération européenne.²
• Le nouvel envol du transport ferroviaire européen. Avec la crise et le Green Deal, le train se présente comme l’un des grands moyens de la transition énergétique. Fin 2019 déjà, le projet de fusion Thalys-Eurostar (Greenspeed) augurait de l’émergence d’un géant continental de la grande vitesse ferroviaire.³
• L’objectif de transports verts : les transports écologiques sont au cœur de la transition écologique. En particulier, il est question d’élargir le marché carbone européen aux secteurs du transport maritime et aérien et de développer le secteur de l’hydrogène.⁴

Nota bene  : Tout n’est pas rose (mais vert ?) dans la vision des transports des institutions de l’Union. Il y a deux semaines, le «  paquet mobilité » a considérablement réformé le transport routier. Il a été accusé d’être «  protectionniste » par de nombreux pays  comme la Roumanie qui a déclaré qu’un tiers des opérateurs du secteur, déjà frappé par la crise du coronavirus, disparaîtrait.