Podgorica. Milo Djukanovic, ancien fonctionnaire communiste et homme politique en pourvoir au Monténégro depuis 1991 année de la dissolution de la Yougoslavie, se trouve de nouveau comme le candidat du Parti démocratique des socialistes pour les élections présidentielles annoncés pour le 15 avril.

Depuis, il était en positions du premier ministre et Président, avec trois brèves pauses – 2006 à 2008, 2010 à 2012 et 2016 jusqu’à aujourd’hui – chaque fois pour une fausse alerte de la retraite de vie politique.

Malgré cette dictature cachée, le pays se trouve toujours sur le chemin vers l’Union européenne. Monténégro est membre de l’OTAN depuis 2017 ce qui a apporté à l’OTAN la contrôle sur tout le anée nord. La direction pro-européenne nominale de Djukanovic a rendu possible que l’Ouest n’a jamais posé sincèrement la question du pouvoir de cet homme, et de son gouvernement clientéliste et dictatorial. L’incident étrange, qui a vu le Monténégro a accusé la Russie pour une tentative de coup d’état afin d’empêcher la rentrée du pays dans l’OTAN pour les dernières élections parlementaires, se trouve comme un des sources de légitimité de pouvoir pour Djukanovic aux yeux de l’Ouest. De l’autre côté, le pays est sous un contrôle des médias, pauvres droits de l’expression pour l’opposition et un contrôle presque total économique par les élites politiques de Djukanovic et son entourage.

Perspectives :

  • 15 avril 2018 – les élections présidentielles.

Sources :

  • The final push : Montenegro joins NATO, The Economist, Vol.423, No. 9043, 2017.
  • DZANKIC, Jelena, KEIL, Soeren, State-sponsored Populism and the Rise of Populist Governance : The Case of Montenegro, Journal of Balkan and Near Eastern Studies, 19:4, pp. 403-418, 2017.