Orbanisation dans la revue

Demain, la Hongrie, plus vieille démocratie «  illibérale  » de l’Union, prendra la présidence tournante du Conseil pour six mois.

Son slogan  : MEGA — Make Europe Great Again.

Comment en est-on arrivé là  ?

Matthieu Boisdron signe l’enquête au long cours indispensable pour comprendre le phénomène Orbán et son monde.

Longs formats

Rassemblement National : généalogie d’une résistible ascension avec Olivier Roy, Ivanne Trippenbach et Félicien Faury

Les législatives 2024 à l’échelle pertinente

Législatives : le Rassemblement National aurait la majorité absolue au deuxième tour sans désistement généralisé ou front républicain (projection exclusive)

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Géopolitique de l'interrègne : partages de la Terre 8 Articles →

Derniers articles

Marine Le Pen a déclaré hier  : «  chef des armées, pour le président, c’est un titre honorifique  ».

En pratique, l’arme atomique est constitutive du régime et conditionne la légitimité du chef de la «  monarchie nucléaire  » qu’est la Ve République. En droit, les choses sont un peu plus complexes que cela. Existe-t-il vraiment un scénario où Jordan Bardella ou un autre futur Premier ministre appuyé par le RN pourrait avoir accès au «  bouton rouge  »  ? Mise au point.

Hier, à 15 heures (heure bolivienne), Juan José Zúñiga, chef de l’armée récemment démis de ses fonctions, a pénétré dans le palais du gouvernement à La Paz, escorté de soldats lourdement armés. Après un face-à-face direct avec le président Luis Arce, les militaires se sont finalement retirés. Nous dressons un premier bilan de la séquence avec Marco Enríquez-Ominami.

Le commerce est devenu dangereux. Ce qu’on a longtemps cru être le véhicule de la paix s’est transformé en risque. Dans un rapport, Jean Pisani-Ferry, Beatrice Weder di Mauro et Jeromin Zettelmeyer dressent un premier bilan des outils de l’Union et proposent une feuille de route pour assurer la sécurité économique du continent.

À cinq jours du premier tour des législatives anticipées, le tremblement de terre en France brouille tous les repères. Pour le politologue allemand Jan-Werner Müller, spécialiste du populisme et des idéologies, la crise politique que traverse l’hexagone doit être prise avec son grand contexte  : dans la crise des partis, des médias et des médiations, la radicalisation devient une option séduisante — dans une atmosphère de campagne permanente.

Longtemps, la France s’est vue comme une île stratégique. Mais dans l’année des grandes élections, les défis s’accroissent et les moyens diminuent. C’est désormais certain  : parmi les voies possibles d’une ambition, il faudra choisir — et, donc, renoncer. Dans la phase de recomposition politique qui s’ouvre actuellement, il y a une occasion pour ouvrir ce chantier.