Notre contre-attaque informationnelle : organiser l’offensive

En France, la lutte contre la désinformation coûte 20 à 25 millions d’euros. Pour alimenter sa machine de propagande internationale, la Russie dépense l’équivalent de plus de 2 milliards de dollars par an.

Nous sommes en guerre informationnelle — mais combattre les passions avec des statistiques nous assure de la perdre. Pour mener la contre-offensive, le fact-checking est aussi nécessaire qu’inefficace.

Sortir du déni implique de passer à l’offensive.

Je suis immortel dans la revue

De retour de Chine où il avait plaisanté avec Xi Jinping sur la possibilité de devenir immortel, Vladimir Poutine a prononcé à Vladivostok un discours fleuve.

Son annonce  : faire de l’Extrême-Orient russe — un territoire de 7 millions de kilomètres carrés au PIB équivalent à celui de la Bretagne — un nouvel espace de prospérité économique.

Dans un pays miné par l’inflation, il s’adressait surtout aux oligarques.

Nos derniers grands formats

À la NatCon : reportage dans l’antre des conservateurs américains

Politique
Derniers articles

La Chine est en train de redessiner la carte de l’Asie.

Face à Trump et à l’Europe, elle appelle à «  réformer l’ONU  ».

La séquence diplomatique de cette rentrée s’est jouée à Tianjin — loin de la capitale du spectacle trumpiste. Elle était aussi bien plus codée.

Nous avons demandé à Stéphanie Balme et Philippe Le Corre de nous aider à comprendre une déclaration historique — pour la première fois traduite et commentée ligne à ligne.

Dans sa volonté de prendre le contrôle de la Réserve fédérale, Trump risque de déstabiliser l’économie mondiale et instille un doute dangereux  : a-t-on vraiment besoin de l’indépendance des banques centrales  ?

Face à la disruption par le commerce ou les stablecoins, la BCE tient le cap.

Au Conseil des gouverneurs, la voix d’Olli Rehn est l’une des plus écoutées. Entretien.

Ils se l’étaient juré avant l’invasion de l’Ukraine.

Rien ne pourrait se mettre en travers de leur partenariat — ni Trump, ni les guerres, ni les asymétries économiques.

Pourtant, une crainte diffuse traverse la société russe  : devenir le vassal de Pékin.

C’est un retournement.

Pour le comprendre alors que Poutine rencontre Xi pour la cinquante cinquième fois aujourd’hui, l’ancien ambassadeur et spécialiste de la relation sino-russe Pierre Andrieu dissèque l’historique d’une amitié asymétrique.