Alors que les théories du complot font florès, quelles informations a-t-on réellement concernant les origines du virus ? et quelle est la probabilité qu’il provienne d’un laboratoire P4 ?
Décryptage en 10 points.
Alors que les théories du complot font florès, quelles informations a-t-on réellement concernant les origines du virus ? et quelle est la probabilité qu’il provienne d’un laboratoire P4 ?
Décryptage en 10 points.
Depuis l’arrivée du coronavirus, une plaie ancienne a été rouverte aux États-Unis : celle de la difficile répartition des compétences entre l’État fédéral et les États fédérés en situation d’urgence. Comme un vieux secret de famille, elle a ses non-dits, ses évidences et bien sûr des implications pour le futur. L’occasion de faire un point sur la question, pour comprendre comment la crise du Covid-19 réactive le fédéralisme américain.
Comment les morts du Coronavirus gouverneront les vivants.
Institués en juin 1993 pour ancrer les valeurs fondamentales des démocraties européennes, les critères de Copenhague devaient permettre aux ex-pays soviétiques de réformer leurs institutions afin d’intégrer progressivement l’Union européenne. 27 ans plus tard, la Hongrie est définie par nombre d’observateurs comme un régime autoritaire et la Pologne menace de suivre la même voie. L’Europe centrale n’est cependant pas un bloc homogène.
Quand et comment le confinement sera-t-il levé ?
La question n’est pas simple : il y a plusieurs options, plusieurs approches, et les solutions sont nécessairement hybrides.
Pour y voir plus clair : 10 réponses dans ce papier.
Nous avons rencontré Didier Georgakakis, politiste et professeur à l’Université Panthéon-Sorbonne et au Collège d’Europe pour échanger sur l’état de la démocratie européenne et les changements en cours.
Depuis les tous premiers jours de la pandémie, la solidarité européenne a été mise à rude épreuve. L’accord historique obtenu le 9 avril par l’Eurogroupe relance le débat autour de la capacité de l’Union à surmonter la crise de manière unie. Dans ce texte inédit, Ulrike Guérot interroge l’avenir de la solidarité européenne à lumière de la crise en cours. L’Europe de l’après-corona sera-t-elle encore capable de penser une démocratie continentale ?
En appelant à la prudence dans l’analyse, Nicolas Tenzer pointe les limites de la prospective et met en lumière l’importance des décisions stratégiques. Il appelle à profiter de ce moment pour préparer les opinions à se méfier de la propagande de ceux qui voudraient tirer parti de la crise.
La Turquie est en « confinement volontaire » et attend la vague meurtrière des infectés du SARS-CoV-2. De nombreux espaces publics sont fermés et l’accès aux transports publics est restreint. Sur le terrain, le mécontentement augmente, alors que le gouvernement ne se résout pas à imposer un confinement total à sa population, notamment par crainte des répercussions économiques. Plus qu’une crise passagère, la situation actuelle est un test dans tous les domaines pour l’AKP, dans la perspective de son maintien au pouvoir et des élections de 2023.
Après l’échec du Conseil européen virtuel du 26 mars, les chefs d’État et de gouvernement ont repoussé la brûlante question des eurobonds en invitant l’Eurogroupe à formuler de nouvelles propositions sous quinze jours. Sans mandat clair et face à la dimension très politique de l’enjeu, il est difficile d’envisager que cette prochaine étape permette une sortie de crise décisive tant l’impulsion politique, préalable nécessaire à toute traduction institutionnelle, a fait jusqu’ici défaut. Toutefois, la géopolitique des eurobonds a ravivé une autre dynamique que l’on pensait anesthésiée pendant la séquence électorale de 2019 : l’émergence d’une opinion publique européenne.