This note proposes a review of the Europeans’ Iranian policy and an aggiornamento of its ambitions in the light of the crucial deadlines ahead.
« Le problème de l’Europe, c’est souvent celui de la désynchronisation des espaces sociaux et politiques », une conversation avec Didier Georgakakis
BullesNous avons rencontré Didier Georgakakis, politiste et professeur à l’Université Panthéon-Sorbonne et au Collège d’Europe pour échanger sur l’état de la démocratie européenne et les changements en cours.
La Turquie est en « confinement volontaire » et attend la vague meurtrière des infectés du SARS-CoV-2. De nombreux espaces publics sont fermés et l’accès aux transports publics est restreint. Sur le terrain, le mécontentement augmente, alors que le gouvernement ne se résout pas à imposer un confinement total à sa population, notamment par crainte des répercussions économiques. Plus qu’une crise passagère, la situation actuelle est un test dans tous les domaines pour l’AKP, dans la perspective de son maintien au pouvoir et des élections de 2023.
Après l’échec du Conseil européen virtuel du 26 mars, les chefs d’État et de gouvernement ont repoussé la brûlante question des eurobonds en invitant l’Eurogroupe à formuler de nouvelles propositions sous quinze jours. Sans mandat clair et face à la dimension très politique de l’enjeu, il est difficile d’envisager que cette prochaine étape permette une sortie de crise décisive tant l’impulsion politique, préalable nécessaire à toute traduction institutionnelle, a fait jusqu’ici défaut. Toutefois, la géopolitique des eurobonds a ravivé une autre dynamique que l’on pensait anesthésiée pendant la séquence électorale de 2019 : l’émergence d’une opinion publique européenne.
La crise du coronavirus a semblé être l’occasion d’évaluer les mérites respectifs des régimes démocratiques et dictatoriaux. Et pourtant, pour Michel Wieviorka, il faut dépasser cette opposition stérile pour étudier le rapport que les sociétés humaines entretiennent avec l’idée de progrès pour comprendre pourquoi les gouvernements et les populations réagissent de manières différentes à l’épidémie.
À la faveur de la pandémie de Covid-19, les structures technocratiques risquent de réaliser l’agenda politique des populistes.
Des mots, des actes ? Dans un brillant discours prononcé le 13 février 2019, l’actuel Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, posait les bases d’une doctrine de la puissance européenne vue d’Amsterdam. Un an plus tard, en pleine crise du Coronavirus, après un Conseil catastrophique et un positionnement que le Premier ministre portugais a qualifié de « répugnant, mesquin et contraire au discours de l’Union européenne », ce texte mérite de paraître dans le format archives et discours du Grand Continent.
Mercredi, 4 mars, Bodo Ramelow (Die Linke) a été élu ministre-président du Land de Thuringe avec une majorité de 42 voix sur 92. Nous commentons son discours d’investiture, tentative de réussir à l’échelle régionale ce que la position des partis fédéraux à jusque-là fait échouer : un compromis large de tous les partis de la gauche au centre-droit, un « cordon sanitaire » actif face à l’AfD.
République, plutôt que fédération ? Nous avons rencontré la politiste Ulrike Guérot, qui, en redécouvrant les concepts de Nation et d’État, pose à nouveaux frais la question du fédéralisme européen.
Aujourd’hui, quatorze États américains votent dans le cadre des primaires démocrates. Après l’abandon de Pete Buttigieg et Amy Klobuchar et le resserrement du camp modéré autour de Joe Biden, quelles sont les visions du monde des candidats ? Juliette Destarac et Marine Torrent font le point.