Mercredi 1er juillet, la Chine a célébré un double anniversaire important : d’une part, le Parti communiste chinois a célébré ses 99 ans – l’occasion de revenir sur l’état et les réussites du parti qui gouverne l’état. D’autre part, le 1er juillet est également l’anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la République populaire. Cette année, cette date a été marqué par l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong, qui rapproche, ou du moins brouille, les différences entre les deux régimes juridiques.
Rome n’est plus dans Rome : le double tropisme méditerranéen et africain de la politique étrangère italienne
Afriques Subsahariennes MéditerranéeAujourd’hui, c’est la Méditerranée et les sables infinis du Sahel qui attirent l’attention sur l’Italie, du fait de sa présence diplomatique et militaire au Niger depuis 2018. Cette insertion dans le pré carré français ne s’est pas faite sans mal mais elle permet la redécouverte du poids de l’Italie en Libye. Les Français ont prêté peu d’attention pendant des décennies à l’expertise africaine de leur grande sœur latine et sont peu convaincus de ses apports martiaux. Pourtant, avec des effectifs qui ne sont pas considérables mais avec des combinaisons tactiques et politiques subtiles, l’Italie est présente militairement dans le monde des guerres.
En Uruguay, l’économie de plateformes se concentre dans le transport de personnes ou de marchandises. Ces nouvelles formes de travail ont été organisées, dans la plupart des cas, de manière à être formellement soustraites au champ d’application normatif du droit du travail. Pour cette raison, les nouvelles formes de travail analysées sous l’angle du droit du travail contiennent un double problème de qualification juridique, dont la résolution conduira à placer les travailleurs sous la protection du système juridique qui régit le travail subordonné, ou au contraire à les en exclure. Cet article analyse comment deux décisions récentes de 2019 et de 2020 ont répondu à ces questions, celle de la nature de l’activité des plateformes d’abord, puis celle de leur rapport aux travailleurs.
La pandémie a profondément perturbé les échanges internationaux, tant par ses aspects sanitaires que par les conséquences économiques qu’elle engendre et dont nous ne connaissons aujourd’hui que les prémisses. Marco Torsello et Matteo Winkler délivrent ici une analyse juridique sur le sort qui pourraient être réservé aux contrats internationaux dans un contexte troublé.
Une approche critique du Règlement sanitaire mondial (2005) de l’OMS en temps de pandémie : révision impérative
MondeLa crise sanitaire a mis en évidence les failles des organisations internationales dans la gestion de la crise du Covid-19. En particulier, la gestion de l’épidémie par l’OMS a été très commentée. Morten Brogerg identifie pour le Grand continent les carences du Règlement sanitaire mondial et se prononce pour une nécessaire révision.
La figure du Premier ministre monopolise l’attention politique : Giuseppe Conte a exploité la pandémie, non seulement pour centraliser la prise de décision dans son bureau de Palazzo Chigi, mais aussi pour renforcer sa position central dans le système politique. Néanmoins, les fissures derrière sa stratégie le montrent : même si une élection anticipée semble peu probable, il n’y a aucune garantie que la majorité actuelle, et donc son Premier ministre, reste au pouvoir.
Michel Onfray s’est longtemps fait passer pour un représentant des classes populaires. Alors que sa nouvelle revue Front populaire le place sans aucun doute possible à l’extrême droite du spectre politique, deux historiens, qui s’étaient déjà exprimés à son sujet en 2010, dialoguent dans les colonnes du Grand Continent pour défaire les mythes avec lesquels s’est construite cette personnalité médiatique. On y découvre un faussaire et un manipulateur de textes, dont la voix ne porte peut-être déjà plus autant qu’avant.
Dépassant, par sa nature, les frontières, le Covid-19 a été une question d’intérêt commun européen depuis sa toute première détection sur le continent. Pourtant, cette pandémie a été essentiellement traitée comme une question nationale. Les États membres ont adopté leurs propres réponses nationales, différentes, non coordonnées et parfois concurrentes. Justifier un tel résultat comme étant la conséquence inévitable de la compétence limitée de l’UE en matière de santé publique est un argument souvent avancé mais largement inexact. Le présent article tente pour la première fois de comprendre comment des réponses nationales aussi fragmentées, non coordonnées mais finalement convergentes au Covid-19 ont vu le jour dans l’ordre juridique de l’UE. Pour ce faire, il systématise la réponse européenne en différentes étapes.
La crise sanitaire a conduit les États à adopter des mesures exceptionnelles qui ont pu avoir un effet préjudiciable, voire ont mis en parenthèse un certain nombre de droits humains. Alessandra Spadaro revient sur la nature de ces restrictions et sur leur nécessaire contrôle.
La responsabilité des États dans la gestion de l’épidémie du Covid-19 : droit international et droit néerlandais
EuropeÀ l’heure où les commissions d’enquête parlementaires débutent leurs auditions pour analyser la gestion de la crise sanitaire, des voix s’élèvent pour dénoncer les manquements et négligences des gouvernements. Lucas Bergkamp analyse la possibilité d’engager leur responsabilité sur le fondement du droit international et du droit néerlandais.