Dans la soirée du mardi 26 août, Phil Hogan, le commissaire européen au Commerce, a remis sa démission à Ursula von der Leyen. Cette démission surprise est survenue alors que le commissaire irlandais faisait l’objet d’une vive controverse depuis sa participation, dans un club de golf en Irlande, à une réception mondaine ne respectant pas les consignes de santé publique relatives au Covid-19. Perspectives sur une démission qui fait du bruit.
Prenant le contre-pied de l’opposition réductrice entre France des métropoles et des périphéries, l’auteur donne à voir la richesse, la diversité et la complexité des situations des villes moyennes, périphéries, métropoles et campagnes françaises.
La situation au Mali a, au cours des dernières années, suscité de vifs débats sur la pertinence de l’engagement des pays européens. Suite au coup d’État et à la prise de pouvoir par une junte militaire, les Européens sont confrontés à de nouveaux défis.
Après la première vague de l’épidémie de Covid-19, il semblerait que la France est maintenant victime d’une « seconde vague » de plans de suppression d’emplois. Pourtant, si les licenciements collectifs attirent l’attention du fait de leur aspect spectaculaire et du coût social qu’ils comportent, le véritable changement dans le « monde d’après » se situe peut-être ailleurs. Les restructurations impliquant des suppressions d’emplois sont un phénomène récurrent dans les entreprises. Où se situe donc la nouveauté dans la situation post-confinement ? Elle se trouve entre autre dans la multiplication d’accords d’entreprise qui cherchent précisément à éviter de payer le coût social des procédures de licenciement collectif ou de fermetures d’établissements. C’est précisément à ce besoin que répondent les accords de performance collective (APC), mis en place à partir des ordonnances du 22 septembre 2017.
Le récit de la montée d’une « Black Wave » au Moyen-Orient depuis 1979, vague d’extrémisme et d’intolérance religieuse, analysée comme le fruit de la rivalité entre Arabie Saoudite et Iran et vue à travers une collection de regards, témoins des bouleversements socio-culturels de leurs pays.
La Biélorussie est l’un des partenaires les plus proches de Pékin en Europe de l’Est, et une expérience importante de la « Belt and Road Initiative (BRI) ». L’effondrement actuel du régime de Loukachenko est un test important pour les ambitions stratégiques de Pékin dans la région. Cette analyse vise à montrer pourquoi, à la fin, la Chine ne soutiendra pas Loukachenko.
En pleine reprise de la crise du coronavirus, les Espagnols se sont réveillés la semaine dernière pour découvrir que le monarque émérite des Bourbons, le roi Juan Carlos Iᵉʳ, avait quitté le pays à la suite d’une enquête judiciaire en Suisse pour blanchiment d’argent et d’une enquête en cours pour fraude fiscale. En ces temps de division politique et de fragmentation sociale, la sortie du pays du roi émérite pour éviter d’avoir à répondre légalement de ses méfaits ne peut que produire des effets calamiteux, car les forces partisanes font maintenant tout pour tirer profit de l’épisode.
Pourquoi l’accord de paix entre Israël et les ÉAU est une bonne nouvelle pour l’extrême droite israélienne (et Netanyahou)
Asie Intermédiaire MéditerranéeL’« accord de paix » conclu entre Israël et les Émirats arabes unis (ÉAU) jeudi dernier est une victoire massive pour Netanyahou, ne fait pas grand-chose pour le plan de paix de Trump, et, même s’il semble mettre l’extrême droite israélienne en colère, c’est une bonne nouvelle pour elle.
La formule de « l’honnête courtier » qui annoncerait sa disponibilité pour servir de médiateur impartial dans tous les conflits du monde, remise au goût du jour par la position allemande sur les tensions en Méditerranée orientale, date de Bismarck. Si, à l’époque, elle est l’expression d’une politique de puissance de l’Allemagne impériale, elle semble aujourd’hui bien peu adaptée à la position allemande vis-à-vis d’autres États membres.
Ces dernières semaines, la multiplication des attaques contre fermiers et villageois secouent le Darfour, immense région de l’ouest soudanais. Commises par les janjawid, ces miliciens arabes proches du régime déchu d’Omar El-Béchir, les violences visent notamment à empêcher le retour sur leurs terres de milliers de déplacés qui ont fui la guerre civile. Sur fond de tensions au sujet de l’eau et des terres entre éleveurs arabes et agriculteurs issus de tribus africaines, cet épisode fragilise le nouveau pouvoir soudanais. Ce dernier a déclaré l’envoi de l’armée dans la région.