Politique

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D’année en année, aux États-Unis, le jour de Christophe Colomb (Columbus Day), célébré le 12 octobre, s’impose de façon de plus en plus importante au centre des débats. De plus en plus de villes des États-Unis choisissent de célébrer la Journée des peuples indigènes comme alternative – ou en plus – de la journée destinée à honorer les voyages de Christophe Colomb.

Peinture art contemporain Ferrari Nunca Más Le retour de la tentation militaire en Amérique latine Bolivie Evo Morales Chili Équateur Vénézuéla Honduras

Les coups d’État contre les gouvernements populistes, au-delà des déficits démocratiques de ces derniers, tendent à aggraver l’effet de polarisation et n’en peineront pas moins à construire de meilleures démocraties. À moins d’une semaine des élections en Bolivie, les convulsions latino-américaines montrent les limites de la capacité des institutions démocratiques à canaliser le conflit politique et le risque de la tentation militaire.

La combinaison de l’approbation de la réforme constitutionnelle et des résultats des élections régionales rend la législature plus stable. En effet, les chances de la plupart des députés d’être réélus ont diminué, en raison de la réduction du nombre de sièges parlementaires d’ici la prochaine législature. Et pourtant, si la législature est plus sûre, il est douteux que le gouvernement soit plus fort, notamment dans la conduite des réformes. En effet, tous les problèmes antérieurs sont toujours là, selon le nouveau rapport de la LUISS School of Government.

Le premier octobre 2020, alors que l’attention se portait sur le Mali et sa transition vers un régime militaire, deux chercheurs américains osaient titrer leur papier «  How to Build Better Militaries in Africa  : Lessons from Niger  ». Pour les officiers supérieurs français, le soldat nigérien fut toujours considéré comme de seconde classe. Par contre, les auteurs de l’étude récente «  Defense Institution Building in Africa  », laissant de croire que le Niger est le bon élève, pensent que les États-Unis y ont réussi à atteindre un niveau de réformes stratégiques.

Alors qu’en Nouvelle-Calédonie, le second référendum pour l’indépendance à de nouveau porté le camp du «  non  » à la victoire, tant le mouvement de soutien à l’indépendance que le clivage ethnique se sont significativement renforcés, ce qui annonce qu’il ne pourra y avoir de futur viable pour la Nouvelle-Calédonie qu’en collaborant avec les indépendantistes dans une entente concernant le pouvoir.