Ces derniers mois ont consacré l’avènement du télétravail, présenté comme un instrument majeur de la résilience de l’économie face à la pandémie. Le maintien des mesures de distanciation sociale, rendu nécessaire par l’évolution incertaine de la situation sanitaire, pourrait ainsi devenir le moteur de la transition numérique. Cela servirait une relance économique plus respectueuse de l’environnement dans la mesure où les technologies numériques pourraient permettre des gains potentiels de 7800 MT de CO2. Mais si l’on souhaite respecter les objectifs de l’Accord de Paris, il est nécessaire de veiller à ce que ces gains environnementaux ne soient pas annulés par les pollutions générées par les équipements numériques.
L’autre monde possible : chemins de traverse pour faire face au triomphe annoncé du capitalisme numérique
MondeQuelques mois après le déclenchement de la pandémie planétaire, le visage numérique du fameux « monde d’après » semble s’esquisser avec davantage de netteté. Loin de connaitre un grand bouleversement, le domaine digital est plutôt soumis à une accélération de ses grandes lignes de force. A bien des égards, le Covid-19 n’a introduit aucune rupture véritable. Pourtant, la crise fournit aussi l’occasion de repenser la société numérique dans laquelle nous avons évolué jusqu’ici, avant toute tentative d’orienter le cours de celle à venir.
Selon Rodrigo Carelli et Eunice Zanatta, les décisions récentes de la justice brésilienne qui refusent de requalifier les travailleurs de plateforme comme salariés ne peuvent s’expliquer par la simple application du droit en vigueur.
Pour comprendre la Chine de Xi, il faut savoir comment fonctionne l’app-monde, WeChat.
Plongée à la première personne dans la dystopie de « l’application des applications », ciment de la puissance chinoise.
Alors que les menaces de la cybersécurité mettent en péril la souveraineté, la normalisation numérique se trouve prise dans le maelström de la géopolitique. Le débat sur les 5G – le « moment géopolitique » de la transition numérique – a montré que la plupart des gouvernements ignoraient largement la normalisation à leurs risques et périls. Ce qu’il faut, selon Paul Timmers, c’est une gouvernance révisée de la normalisation qui soit adaptée à la collaboration mondiale et qui respecte la souveraineté.
Selon Ramon Blecua, la réaction à la pandémie pourrait accélérer l’apparition d’un nouveau féodalisme où les citoyens seraient en proie à l’arbitraire anarchique de nouveaux pouvoirs numériques, véritables seigneurs de guerre qui prospèrent sur la crise des États et du système multilatéral.
Ken Loach et son scénariste Paul Laverty racontent la condition des travailleurs à l’époque de Jeff Bezos
Incursion dans la nébuleuse de l’alt-right.
Pour comprendre le sens de la riposte chinoise au Covid-19, informée par un usage inédit des nouvelles technologies, et son impact potentiel sur l’Europe, il convient de reconsidérer la conception politique de l’âme taoïste et des habits confucéens, qui structurent en profondeur le système sociopolitique chinois. Du laboratoire que constitue la crise du coronavirus en Chine proviennent de nouvelles perspectives sur son concept de pouvoir, et sur la critique immanente du nôtre.
L’humanité est à l’aube d’une révolution alimentée par l’intelligence artificielle. Henry Kissinger et le CEO de Google expliquent quelles seront ses implications géopolitiques et stratégiques.