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«  S’intéresser à l’éthique des algorithmes, c’est plonger au cœur de nos différentes intuitions et théories morales, questionner nos biais et préjugés, mais aussi explorer un nouveau domaine de la philosophie.  » Nous publions l’introduction de l’ouvrage de Martin Gibert.

Pour qu’il soit convergent avec l’organisation politique des démocraties européennes basée sur l’égalité entre individus et non l’équité entre communautés d’appartenance, le cadre technologique qui utilise les concepts de non-discrimination et d’équité ne doit pas figer les identités des individus en leur assignant des étiquettes réductrices, ni les inscrire dans des communautés fermées. Comment s’assurer d’un système d’intelligence artificielle prédictif et éthique qui ne soit pas discriminant au regard de critères proprement européens  ?
Cette étude part de ce défi algorithmique, juridique et socio-politique pour proposer des pistes de réponse.

Selon Andre Loesekrug-Pietri, Jean-Hervé Lorenzi et Thierry Vandewalle, si nous acceptons que la bataille soit perdue sur le numérique, il est vraisemblable que nous aurons aussi du mal à établir des standards mondiaux sur les prochaines ruptures. En ratant ce virage, nous perdrions à la fois la bataille et la guerre. Pour éviter cet écueil, ils proposent d’européaniser les GAFAM.

La recherche médicale a tourné à plein régime pendant la crise pandémique mondiale. Mais comment au juste se passe la recherche dans le domaine de la santé aujourd’hui, notamment avec l’importance qu’a pris l’intelligence artificielle dans le secteur  ?
Nous avons rencontré Alexandre Gramfort afin de bénéficier de son éclairage et d’approfondir avec lui les enjeux de la recherche informatique et du domaine de l’intelligence artificielle à l’ère de l’ingénierie data-driven.

La directive sur la sécurité des réseaux et de l’information (directive NIS) est l’un des textes législatifs les plus importants de l’UE dans le domaine de la cybercriminalité. Quatre ans seulement après son entrée en vigueur, la Commission européenne devrait présenter une révision de cette cyberlégislation d’ici la fin de l’année. C’est un excellent moment pour envisager une révision dans le contexte du débat brûlant sur l’autonomie stratégique et la souveraineté numérique dans l’UE. Ce faisant, on découvre des ingrédients surprenants qui peuvent être utilisés dans la préparation de la nouvelle législation et, en prime, permet un changement pour les traités de l’UE.