Élections

Long format

Les transformations qui agitent l’Espagne sont parfois mal connues, difficiles à comprendre ou à interpréter. Au-delà des données, nous avons essayé dans cette longue conversation avec Javier Cercas de prendre de la hauteur. Le romancier, dont l’œuvre ne cesse d’interroger la manière dont le passé s’incarne dans le présent, y dessine les tensions qui traversent l’Espagne contemporaine — à quelques semaines d’une élection historique.

Favori mais en difficulté dans les sondages en vue des législatives de cet automne en Pologne, le parti Droit et justice (PiS) se réunit aujourd’hui, jeudi 15 juin, pour étudier le retour au gouvernement de Jarosław Kaczyński, le leader incontesté du PiS, considéré comme le dirigeant de facto du pays.

En face, l’opposition, dont la formation principale est la Plateforme civique de Donald Tusk, a ses chances mais devra composer avec le reste des forces politiques. Les camps s’affrontent sur toutes les principales questions qui animent la vie politique du pays  : économie, géopolitique, Europe, genre.

L’Espagne est en train de se recomposer. Pedro Sanchez a provoqué des élections anticipées pour le mois de juillet. C’est un pari à haut risque. Entre le succès de la droite et le déclin inlassable de partis comme Ciudadanos et Podemos, François Hublet revient en dix points sur la tectonique des plaques qui secoue le Royaume après le scrutin du 28-M.

Aujourd’hui, on vote en Espagne dans plus de 8 000 villes et villages, et dans 12 communautés autonomes. Quels sont les effets de la campagne  ? Pourquoi est-elle focalisée sur Madrid  ? Quelle incidence les résultats de ce soir pourront avoir sur les élections nationales de la fin de l’année  ? Pour comprendre un pays pris dans les transformations politiques profondes, nous avons invité Antonio Maestre, Máriam Martínez-Bascuñán et Pablo Simón à en débattre.

Quelques mois avant les élections et plus d’un an après l’invasion de l’Ukraine, le PiS polonais a une nouvelle doctrine européenne. Nous traduisons et commentons pour la première fois en français le «  discours de la Sorbonne  » de Mateusz Morawiecki prononcé mardi dernier à Heidelberg. Un programme politique à étudier de très près.

La semaine prochaine, Israël connaîtra de nouvelles élections. Bien que celles-ci soient censées avoir lieu tous les quatre ans, il s’agira des cinquièmes élections en seulement trois ans et demi. Dans cette étude Anat Peled revient en dix points, dix graphiques et une carte sur les enjeux et les implications internationales de ce nouveau scrutin.

Samedi dernier, les électeurs lettons ont majoritairement voté pour le Parti La Nouvelle Unité (Jaunā Vienotībā) du Premier ministre au pouvoir, Krišjānis Kariņš. Cependant, des options relativement limitées semblent s’offrir à lui afin de former une coalition. Dans cette étude, l’historienne et politiste lettone Una Bergmane revient sur ce que ces résultats vont changer pour la politique intérieure mais également européenne de la Lettonie.

À l’issue des élections italiennes, tous les yeux étaient rivés sur le score de Fratelli d’Italia et de la coalition dite de centre droit. Dans cette recomposition de la vie politique, une variable cruciale en raison de l’urgence climatique est passée inaperçue  : le vote «  vert  ». Tandis que les partis verts européens connaissent des percées électorales, comment expliquer la marginalité du mouvement écologiste italien  ?