Arts

Imaginaires politiques, représentations fondamentales, montages et visions artistiques

L’Europe et la force des rêves. Un discours de Wim Wenders

Europe

Lire La Montagne magique dans un monde cassé, une conversation avec Merve Emre

Long format

Ce texte est un passage — critique, littéraire, historique — et la tentative de comprendre une transition.

En republiant le brillant hommage de Georg Lukács à l’engagement intellectuel de Thomas Mann contre le fascisme, nous ouvrons notre série de Noël sur le centenaire de La Montagne magique à un nouveau cycle de parutions de fin d’année qui seront un viatique vers 2025  : L’Europe face au fascisme — 1/9

Il y a cent ans paraissait l’un des livres les plus intelligents du XXe siècle.

En 1925, dans un entretien exceptionnel que nous republions aujourd’hui, son créateur revenait sur ce qui signifie lire La Montagne magique — un an à peine après sa parution — pour une Europe et une Allemagne «  entre deux chaises  », à la recherche du «  prosateur conscient, en qui s’incarne l’esprit critique européen  ».

Des anciens nazis. Une dictature naissante. Des conserves de crabe royal envoyées aux quatre coins du monde depuis une ville reculée en Terre de Feu.

Pour son Grand Tour, l’avocat et écrivain Philippe Sands nous emmène au bout du cône sud de l’Amérique, dans une mystérieuse histoire où l’on croise Pinochet, Bolaño, Chatwin et même le père de Pablo Picasso.

Pour son Grand Tour, l’auteur de Vies minuscules a voulu évoquer la Mésopotamie — ou plus exactement, nous a-t-il dit, «  les terres que recouvrent les Écritures  ».

Loin de la Creuse, entre quelques souvenirs du désert, il nous embarque dans une épopée de géo-histoire livresque. Nous rencontrons Hannibal. On croise Faulkner bien sûr, et Saint Augustin. Mais aussi les Évangiles, Homère et «  l’exquis Bougainville  ».

«  Quand on connaît bien un lieu, on peut trouver ce petit détail sur lequel se construit la crédibilité d’une scène et, à partir de là, celle du personnage qui s’y meut.  »

En nous emmenant de bars nocturnes en bibliothèques en passant par de petits restaurants cachés, Vanni Santoni fait l’histoire nostalgique d’un écosystème intellectuel inouï  : la Florence des années 2000.

«  Rome exige une mutation anthropologique  ».

Originaire de Pise, l’auteur de romans graphiques Gipi nous raconte l’histoire d’une conversion étonnante  : son Grand Tour, c’est une sorte d’odyssée quotidienne dans l’ombilic du monde — une série de chocs et de révélations qui l’ont finalement porté à épouser l’esprit romain. Une promenade pas si tranquille dans des recoins pas si touristiques de la ville éternelle.