Aujourd’hui, vendredi 4 décembre, a lieu le Black Friday en France, alors qu’il a été fixé au 27 novembre dans tous les autres pays. À l’initiative du ministre français de l’Économie, des Finances et de la Relance, ce report est placé sous deux auspices qui concernent en réalité toute l’Europe : l’allègement des confinements et la volonté de lutter contre les livraisons à domicile par les plateformes numériques.
Aujourd’hui, le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas présente la stratégie pharmaceutique de l’Union.
Auojurd’hui, les chefs d’États membres du Conseil européen se rejoignent en visioconférence pour parler de la réponse européenne à la pandémie de COVID-19.
Aujourd’hui a lieu le premier tour des élections municipales au Brésil. Le pays est toujours fortement frappé par la pandémie.
Au-delà de leurs tailles variables, les plans de relance des États européens diffèrent par rapport aux normes comptables retenues. En particulier, la France a inscrit la plupart de ses mesures en tant que mesures ad hoc et temporaires, au contraire de l’Allemagne. Dans tous les cas, le réel soutien budgétaire des États semble beaucoup plus mesuré qu’annoncé. L’OCDE et le FMI devraient veiller à ce que l’Union européenne, à commencer par la France et l’Allemagne, entende ce message.
Comme l’a affirmé Jean Monnet : « L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ». De la communauté européenne du charbon et de l’acier à la réunification de l’Allemagne, qui a permis de concevoir l’Union économique et monétaire à la hâte au début des années 1990, cette maxime semble toujours avoir été confirmée. Au début de la pandémie, la BCE a pris de nouvelles initiatives importantes qui ont permis de soutenir les mesures mises en place par les États membres pour lutter contre le virus. Toutefois, les membres de l’Europe du Sud s’abstiennent d’avoir recours aux prêts disponibles, en raison de la stigmatisation politique liée aux conditions de réforme.
Cette deuxième vague et les mesures qui en découlent seront particulièrement violentes pour les économies européennes.
Alors que l’Europe se reconfine, nous sommes entrés dans une période encore plus morose, marquée par une accélération du COVID-19 dans toute l’Union.
Une réaction d’Olivier Blanchard, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et ancien chef économiste au Fonds Monétaire International (FMI), aux nouvelles mesures de confinement en Europe et à leurs effets économiques.
Depuis vendredi dernier, la France est de nouveau dans un second confinement, rapidement suivie par de nombreux autres pays européens. Et comme, face à des informations contradictoires, il est difficile d’avoir une vision claire du Covid-19, cet article examine attentivement les données françaises, en répondant à six questions cruciales.