La crise du COVID-19 va frapper durement les pays d’Amérique latine dont les systèmes de santé et les économies sont particulièrement vulnérables. Alors qu’ils n’ont pas les ressources pour financer les mesures nécessaires, l’intervention des banques multilatérales sera cruciale via des financements d’urgence et des remises de dette.
Institués en juin 1993 pour ancrer les valeurs fondamentales des démocraties européennes, les critères de Copenhague devaient permettre aux ex-pays soviétiques de réformer leurs institutions afin d’intégrer progressivement l’Union européenne. 27 ans plus tard, la Hongrie est définie par nombre d’observateurs comme un régime autoritaire et la Pologne menace de suivre la même voie. L’Europe centrale n’est cependant pas un bloc homogène.
La pandémie de COVID-19 continue d’avoir un impact indiscriminé et dévastateur dans le monde entier et entraîne une crise économique massive dans son sillage. Pour l’Afrique, il entraîne une crise du développement, dont l’impact se fera sentir pendant des années.
Sous l’impact du Covid-19, les dettes publiques s’envolent pour atteindre des seuils inconnus depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Alors que les économistes s’opposent sur le sort à leur réserver, Hubert de Vauplane vient proposer un lexique juridique pour mieux cerner les contours des solutions proposées.
Un Conseil européen particulièrement tendu se réunira par visioconférence cet après-midi pour la quatrième fois depuis le début de la crise.
Pour Aurélie Filippetti, avant de penser à l’après Covid-19, il faudra se demander comment vivre avec. Dans ce texte, l’ancienne ministre nous invite à nous demander ce qui, dans les politiques publiques, a rendu possible ce que nous traversons. La crise doit être une occasion d’apprendre de nos erreurs et de redonner toute sa place à l’État social, en France comme en Europe.
Quand les mouvements terroristes, les gangs et les groupes d’insurgés s’engagent dans la lutte contre le coronavirus
Politique Santé publiqueDans le monde entier, dans des régions où le gouvernement a perdu tout pouvoir, des groupes criminels, des mouvements insurgés et des organisations terroristes luttent activement contre la pandémie. Cet article analyse leurs méthodes et motivations.
La géopolitique européenne est d’abord une question de géopolitique interne. Sur l’ordre du jour du Conseil de l’UE pour les Affaires étrangères qui se réunira par visioconférence aujourd’hui, plane la question des frontières.
Le Gouvernement français présente l’application « StopCovid » comme un outil d’accompagnement du déconfinement respectueux des libertés. À y regarder de plus près, StopCovid n’est pas aussi « indolore » sur le plan de la vie privée qu’annoncé, et risque d’être d’une efficacité limitée.
On voit beaucoup apparaître la Chine dans les actualités qui marquent ces semaines de quarantaine sans précédent. Si, dès le départ, les informations sur le pays du Dragon ont surtout porté sur l’extension de la contagion de Covid-19 et les mesures mises en place pour y faire face, le changement d’orientation sur l’urgence intérieure a également conduit à une nouvelle figure de la Chine, qui la présente comme l’interlocuteur privilégié du monde entier, en vertu de sa volonté manifeste d’aider les autres pays sur la base de sa propre expérience. Si l’on essaie de faire abstraction des épisodes individuels pour relier les points de la mosaïque mondiale, il est difficile d’échapper à l’impression que les autorités chinoises exploitent l’urgence pour une opération de soft power sans précédent.