Dans une période de désespoir et d’anxiété pour l’ensemble de la société, il est facile d’être attiré par l’aspect séduisant du sectarisme. En effet, la pandémie du Covid-19 est une tempête parfaite pour réussir une fragmentation croissante de sociétés déjà faibles et disjointes. Mais en Espagne, s’est révélée une exception à cette force mobilisatrice polarisante : l’administration de la Communauté valencienne, dirigée par Ximo Puig, un “socialiste prudent” (PSPV), dont les perspectives, tant en Espagne que pour l’Europe, se sont révélées exemplaires à bien des égards.
Bien qu’en termes relatifs le pays subisse la pire crise sanitaire d’Amérique latine face à l’épidémie de COVID-19, le gouvernement équatorien a été le premier à annoncer la réactivation partielle de son économie dans la région.
Du fait de la crise sanitaire, la libre-circulation des personnes à l’intérieur des frontières nationales et entre les États s’est vue subitement entravée.
Juin 1858. Abraham Lincoln est candidat pour le parti républicain aux élections sénatoriales lorsqu’il prononce un discours sur les dangers de la désunion, dont une phrase restera célèbre : « une maison divisée contre elle-même ne peut pas tenir ». Aujourd’hui, l’horizon d’une autre désunion se profile, en Europe cette fois. Le cadre géographique n’est pas le même, les différends non plus, mais un élément persiste, la division entre un Nord et un Sud aux réalités économiques dissemblables, et un dilemme se répète : comment faire union dans la division ?
Ce lundi aurait dû être lancée la conférence des Nations Unies sur l’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Reportée à janvier 2021, la discussion sur le nucléaire n’en est pas moins d’actualité.
Réflexions et notes sur le virus depuis Buda, par une écrivaine et chercheuse en biologie.
Si l’épidémie est globalement sous contrôle en Chine, les risques n’ont pas disparus, avec un nouveau foyer épidémique dans le nord-est du pays. C’est toutefois la situation économique qui préoccupe le plus les dirigeants centraux du Parti. Les autorités ont introduit le concept des « six garanties » pour répondre aux préoccupations pour la croyssance et l’emploi.
La République populaire de Chine (RPC) semble en position de force pour imposer ses vues au sein des principales organisations internationales.
« Pour un droit des écosystèmes » : entretien avec Valérie Cabanes
Accès libre Énergie et environnementCes dernières semaines, beaucoup de scientifiques se sont exprimés pour mettre en évidence le lien entre crise sanitaire et crise écologique : non seulement la pression que nous exerçons sur les écosystèmes accélère le réchauffement climatique, mais la fragilisation de ces derniers nous expose encore davantage aux espèces sauvages et porteuses de maladies dangereuses pour l’homme.
Les « zoonoses » à l’origine de pandémies viennent s’additionner au risque de libération de virus, nouveaux ou endormis, avec la fonte des glaces. Un nouvel aspect de la crise écologique apparaît alors : la menace sanitaire. La crise actuelle pose ainsi une question jusqu’alors peu mise en avant dans le débat public, celle du lien d’interdépendance entre les différents systèmes vivants. L’activiste Valérie Cabanes nous offre quelques clés de lecture dans cet entretien, et propose surtout des solutions juridiques, politiques et institutionnelles.
Il y a 75 ans, le 25 avril 1945, s’ouvrait à San Francisco, dans des États-Unis résolus à rompre tout isolationnisme, la conférence qui allait donner naissance aux Nations Unies. En 2020, alors que le Covid-19 touche la terre entière, le multilatéralisme est en berne.