Bruxelles. Du fait de la crise sanitaire, la libre-circulation des personnes à l’intérieur des frontières nationales et entre les États s’est vue subitement entravée.

  • Les migrations intra-européennes bloquées : en particulier l’Italie, la France et l’Allemagne font face à une pénurie de main d’œuvre agricole saisonnière du fait de la fermeture des frontières et l’Allemagne a autorisé l’entrée exceptionnelle de saisonniers.1
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  • En Afrique et en Inde  : la limitation des migrations internes des campagnes vers les villes pourraient fortement affecter les secteurs économiques dépendants de la main-d’œuvre migrante (construction, agriculture, commerce). 
  • La vulnérabilité des réfugiés et des apatrides est accrue par l’immobilité involontaire. En Afrique de l’Ouest, dans les camps surpeuplés et les camps informels, l’approvisionnement en eau et en soins pourraient ne pas être garantis.2
  • Politisation de la fermeture des frontières  : aux États-Unis, Donald Trump n’a pas hésité à inscrire cette mesure dans la continuité du programme « America first » qui a fait son élection, ayant déclaré que la mesure vise à protéger les citoyens américains du virus mais aussi « leurs emplois ».3

Nota bene  : Les frontières au-dessus de nous : il y a 19 ans le premier touriste spatial s’envolait pour la station spatiale internationale. Dernier évènement dans le monde du tourisme spatial, un nouveau prototype du vaisseau conçu pour le tourisme spatial de la société d’Elon Musk SpaceX a explosé en vol début avril. Dans les prochains mois, le tourisme risque de toute façon d’être plutôt national que spatial.