Thomas Belaich

Economiste, chercheur au Centre for Economic Policy Research

Thomas Belaich est économiste, chercheur au Centre for Economic Policy Research.

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Thomas Belaich est diplômé de l'Ecole normale supérieure (ENS), de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC) et de la Paris School of Economics (PSE).

Il est actuellement assistant de recherche auprès Research Assistant for Jean Pisani-Ferry au Centre for Economic Policy Research (CEPR).
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SVB, Crédit Suisse, Deutsche Bank… l’équilibre financier mondial semble de plus en plus précaire. Traversons-nous une crise de la confiance qui pourrait avoir des répercussions mondiales  ? Quels sont les risques de crise globale et comment évaluer les fragilités du système  ?

Aurore Lalucq, Xavier Ragot et Eric Monnet en débattent et proposent des pistes d’analyse et de réflexion.

Pour cartographier l’exposition de chaque pays européen, il faut se baser sur un «  taux de dépendance  » énergétique à la Russie. Ce taux est pour chaque État la part de la demande d’énergie primaire directement satisfaite par les importations de matières premières russes. Cette méthode, malgré ses limites, dresse une image plus nette de nos dépendances à l’échelle continentale.

Ce lundi 11 octobre, le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel a récompensé trois économistes  : David Card, pour «  ses contributions empiriques à l’économie du travail  », et Joshua Angrist et Guido Imbens, pour «  leurs contributions méthodologiques à l’analyse des relations causales  ». Quelques points synthétiques pour comprendre leurs apports respectifs et le tournant épistémologique qu’ils représentent en économie.

L’économiste américaine Pavlina Tcherneva, chercheuse associée au Bard College et au Levy Institute, accorde au Grand Continent une interview exclusive, pour expliquer que le meilleur moyen de lutter contre le chômage, c’est encore de garantir l’emploi à tous ceux qui en ont besoin. Contre la fin du travail, elle propose la fin du chômage, thèse qu’elle défend dans The Case for a Job Guarantee publié en juillet dernier, et plus généralement avec l’initiative Democratizing work.

Photo portrait entretien conversation avec Isabelle Méjean « La relocalisation n’est pas une solution miracle » économie mondialisation des échanges production chaînes de valeurs finance entreprises libéralisme recherche flux de marchandises produits manufacturés échanges internationaux commerciaux science

Professeure à l’École polytechnique, Isabelle Méjean est la lauréate du Prix du meilleur jeune économiste 2020, décerné par «  Le Monde  » et le Cercle des économistes. Ses travaux en commerce international portent sur les effets de la mondialisation des échanges, notamment sur l’extension des chaînes de valeur et le risque que la concentration des entreprises dans ces chaînes fait peser sur le reste de l’économie.

Christine Lagarde, nommée pour remplacer Mario Draghi à la gouvernance de la BCE, laisse une place vacante à la tête du FMI. Concernant sa succession, la tradition instaurée à Bretton Woods est claire  : un américain pour la Banque Mondiale, un européen pour le FMI. Et le vieux continent entend bien conserver la coutume  : après d’âpres négociations, Bruno Le Maire a annoncé vendredi 2 août la candidature européenne unique de l’économiste bulgare Kristalina Georgieva. Les critiques montent, au premier rang desquelles celles des pays émergents. Ainsi, l’habituel concert-marathon des nominations rend inaudible un débat pourtant bienvenu sur le rôle à venir du FMI. Le cœur du problème, la relation toxique de l’Union au FMI, et l’incohérence entre la vision européenne rêvée du multilatéralisme et sa gestion des institutions qui le règlent.

Alors que les exportations chinoises commencent à décliner du fait de la guerre commerciale avec les États-Unis et que la demande domestique ralentit, le PIB de Shenzhen dépasse celui de Hong-Kong pour la toute première fois. Une performance certes très symbolique du modèle chinois, mais qui arrive à point nommé — d’autant que, pour une fois, le succès est «  à domicile  » et non tourné vers l’extérieur.

La promesse de construire un mur pour tenir à distance les immigrants illégaux du sol national, afin de le préserver — supposément — du crime et du chômage, est responsable de ce qui devient le plus long shutdown de l’histoire du Congrès. A l’heure où l’immigration suscite de nombreux réflexes obsidionaux du genre, cette impasse parlementaire exceptionnelle est l’occasion de se pencher plus en détail sur le coût économique des murs.

Le dissensus entre les conseillers protectionnistes et libre-échangistes de l’administration Trump à l’approche du sommet avec Xi Jinping rend le règlement de la guerre commerciale sino-américaine incertain, mais traduit de façon plus audible que jamais le clivage du trumpisme au pouvoir, partagé entre protectionnisme vindicatif et responsabilité libérale.