Résultat pour : poutine


La Haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, assure qu’un accord conclu dans le dos de l’Ukraine et de l’Europe ne pourra pas être mis en œuvre et a dénoncé aujourd’hui, jeudi 13 février, la «  politique d’apaisement  » vis-à-vis de la Russie de Poutine. Volodymyr Zelensky devrait rencontrer à partir de demain à Munich des représentants et dirigeants américains et européens, alors que Trump a annoncé hier «  l’ouverture des négociations  » de paix avec Poutine.

La position de la Maison Blanche rejoint-elle définitivement celle du Kremlin  ?

L’appel entre Trump et Poutine semble en tout cas confirmer une profonde convergence  : la volonté d’exclure l’Europe de la table des négociations sur la guerre en Ukraine.

Analyse à chaud d’un moment clef.

En décrivant l’Agence américaine pour le développement international «  d’organisation terroriste  » qui aurait financé des laboratoires biologiques, responsables notamment de la pandémie de Covid, Musk et Trump reprennent les éléments de langage du discours officiel russe — allant même jusqu’à le dépasser.

À Moscou, le démantèlement de l’USAID est lu comme une reconnaissance par l’administration républicaine de la véracité de la propagande du régime de Poutine.

Depuis quelques mois, les ressortissants d’une quarantaine de pays reconnus comme partageant un «  agenda idéologique néolibéral destructeur  » bénéficient d’un programme simplifié leur permettant de s’installer en Russie. En se présentant comme un «  refuge  », le Kremlin espère constituer un vivier de profils spécialisés dans les métiers de la haute technologie tout en vantant aux yeux du monde la qualité de vie en Russie ainsi que ses «  valeurs traditionnelles  ».

À l’arrière d’une berline blindée, Poutine veut supprimer l’Ukraine.

Après les paroles de son conseiller Patrushev, Vladimir Poutine a mis en scène sa position dans les négociations. Prenant la parole sur la banquette arrière d’une voiture, il a signifié sa disponibilité à négocier d’égal à égal avec les États-Unis de Donald Trump — tout en niant l’existence et la capacité d’action de l’Ukraine qui tient pourtant son armée en échec depuis bientôt trois ans.

Pour la première fois en français, nous traduisons et commentons cet entretien clef.

Volodymyr Zelensky a réitéré hier, mardi 21 janvier, sa volonté de trouver un accord pour mettre fin à la guerre en 2025. Au-delà des garanties de sécurité et de l’éventuelle présence en Ukraine d’une force de maintien de la paix, se pose la question centrale du territoire qui sera conservé par Kiev.

D’un scénario maximaliste russe plaidant en faveur d’une partition de l’Ukraine aux concessions envisagées pour Kiev par l’administration Trump, la carte du pays pourrait se trouver radicalement changée.

Dans un monde en guerre où de nouveaux empires rêvent de se partager le continent, l’Europe doit faire face à une nouvelle réalité.

De l’Ukraine à l’Indopacifique en passant par la Syrie et la Baltique, de plus en plus menacés, nous évoluons sur une ligne de crête.

Pour Ursula von der Leyen et sa nouvelle Commission, il faudra s’habituer  : l’Union pourrait devoir commencer à travailler contre Washington.

Depuis quarante-huit heures, plusieurs personnes clefs du dispositif géopolitique poutinien prennent la parole pour définir la position russe à l’approche de l’investiture de Donald Trump.

Entre signaux faibles, sous-entendus et positions officielles, nous analysons la trajectoire du positionnement russe face à l’effet Trump.