Résultat pour : la chine


Début juin, Kiev estimait que la Russie serait bientôt en mesure de lancer 500 drones longue distance par nuit en raison d’un développement considérable de ses capacités de production. La dépendance de Moscou vis-à-vis de Téhéran pour certains composants critiques des drones Shahed pourrait toutefois mettre à mal cette montée en puissance, Israël ayant détruit ces derniers jours plusieurs sites de l’industrie de défense iranienne.

Si la bombe atomique n’a été utilisée offensivement qu’à deux reprises depuis 1945, par les États-Unis sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki, on dénombre plus de 2 600 détonations nucléaires dans le monde dans le cadre d’essais.

La majeure partie de ces tests a eu lieu aux États-Unis et dans les pays de l’ex-URSS  : Russie, Kazakhstan et Ukraine notamment.

Bien qu’Israël n’ait jamais reconnu posséder la bombe atomique, on estime que son arsenal nucléaire compte 90 ogives — soit presque deux fois plus que la Corée du Nord. Le pays entretient volontairement depuis les années 1960 une doctrine d’emploi dite «  d’opacité  » destinée à exercer une dissuasion stratégique tout en évitant les pressions diplomatiques.

Ce à quoi nous assistons depuis vendredi dernier entre l’Iran et Israël semble suivre méticuleusement les préconisations d’un rapport largement méconnu.

Publié par The Henry Jackson Society, un think tank néoconservateur basé à Londres, ce texte exprime un aggiornamento systématique de cette doctrine vis-à-vis de l’Iran.

Si on doit douter de son influence directe, sa lecture pointe un paradoxe  : l’administration Trump est-elle en train d’endosser, vingt ans après les guerres de George W. Bush, une doctrine néoconservatrice au Moyen-Orient  ?

Avec la première phase de l’opération Am Kalavi, Israël n’a pas simplement éliminé des dirigeants militaires de premier plan  : il a créé les conditions d’un changement profond.

La fin brutale d’un cycle et le désaveu définitif de la stratégie iranienne peut-elle accélérer la crise du régime  ?

Nous publions une prosopographie des principaux profils ciblés et éliminés par Israël.

Un groupe de personnalités issues majoritairement de l’aile gauche du SPD vient de dévoiler un «  manifeste  » pour la paix en Europe.

Truffé d’éléments de propagande du Kremlin et déconnecté du contexte stratégique européen, il illustre la présence influente au sein du partenaire de coalition de Friedrich Merz d’une aile pro-Moscou.

À deux semaines du congrès du parti qui désignera une nouvelle direction et le dotera d’un nouveau programme, il pourrait s’agir d’une manœuvre de déstabilisation de la GroKo.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

«  Le monde veut des alliances et l’Union ne se dérobera jamais à la table des discussions. Nos partenaires le savent.  »

Alors que les États-Unis de Donald Trump se retirent de la gouvernance internationale, l’Union européenne veut occuper une place stratégique.

À Nice, où la troisième conférence des Nations unies sur l’océan bat son plein, nous rencontrons le Commissaire européen chargé de la pêche et des océans, le chypriote Costas Kadis.

Dans moins d’un mois, le 9 juillet, la mise en pause des «  tarifs réciproques  » annoncés par Trump au début du mois d’avril expirera. D’ici là, l’administration républicaine devrait conclure des accords commerciaux avec les 90 pays concernés par ces mesures douanières.

L’analyse des précédentes négociations commerciales depuis les années 1980 indique toutefois qu’il faut en moyenne un an et demi pour que les États-Unis parviennent à un accord.

Pour faire face à la Russie de Poutine il faut comprendre les sources idéologiques et les doctrines du régime qui, en envahissant l’Ukraine, a déclaré une guerre sans fin à l’Europe.

Le principal de ces «  producteurs d’idéologie  » poutiniens s’appelle Sergueï Karaganov.

Il accorde un entretien exclusif au Grand Continent.

Selon les données publiées hier, jeudi 5 juin, par le département américain du Commerce, le déficit commercial des États-Unis avec le reste du monde s’est contracté de 55,5  % entre le mois de mars et d’avril, suite à l’imposition des «  tarifs réciproques  » de Trump le 2 avril. Ces chiffres cachent toutefois une réalité bien plus contrastée.