Résultat pour : la chine


La force brute libérée par le «  Liberation Day  » est un signal  : la Maison-Blanche ne veut pas «  d’accord de Mar-a-Lago  » — et Trump est prêt à s’opposer aux marchés.

L’inspirateur de sa doctrine en matière économique, Stephen Miran, a fait volte-face et prononcé un discours étonnant  : il illustre le revirement d’une stratégie de négociation à une attitude de confrontation totale avec la Chine.

Nous le traduisons — avec une introduction signée Shahin Vallée.

«  Voici comment j’interprète le plan  : un tarif mondial permanent pour donner la préférence à la fabrication nationale  ; un tarif permanent pour la Chine pour découpler nos économies  ; des tarifs réciproques comme moyen de pression pour inciter les autres partenaires commerciaux à faire des choix politiques de réduction des déficits.  »

Selon Oren Cass, l’un des économistes qui essaye de donner un corps à la doctrine trumpiste depuis une décennie, la décision de la Maison-Blanche qui a provoqué une panique mondiale sur les marchés pourrait servir un plan caché inspiré de Reagan.

Nous le traduisons, le commentons.

Malgré les efforts du Kremlin visant à conclure un accord avec les États-Unis pour relancer les exportations de gaz vers l’Europe via Nord Stream et rebasculer une partie de ses flux vers la Chine, la situation financière de Gazprom s’est davantage dégradée l’an dernier. En 2023, le groupe énergétique était l’entreprise russe dont les bénéfices nets étaient les plus importants — l’an dernier, Gazprom ne figurait même pas dans le top 100.

Dans Le monde confisqué, Arnaud Orain replace le retour du «  commerce armé  » dans l’histoire longue capitalisme. L’économiste Branko Milanovic a lu cette étude extrêmement riche, qui apporte un éclairage nouveau sur la stratégie impériale de Trump et le projet hégémonique de la Chine.

Aligné avec Washington sur les thèmes clefs pour le Département d’État tout en souhaitant articuler un positionnement équilibré dans la région, le Costa Rica développe une approche pragmatique dans la rivalité entre la Chine et les États-Unis.

Pour son ministre des Affaires étrangères Arnoldo André Tinoco, la région pourrait traiter avec Trump en conservant sa souveraineté.

Il propose une méthode pour la nouvelle phase — et appelle l’Europe à miser sur l’Amérique latine.

Hier et aujourd’hui, mardi 4 et mercredi 5 mars, s’ouvrent en Chine les «  Deux Sessions  » du Parti communiste chinois  : le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et l’Assemblée nationale populaire. Grand rendez-vous annuel de la politique chinoise, le discours du Premier ministre Li Qiang fournira un indicateur clef de l’orientation économique de la Chine.

Pour le propagandiste américano-russe John Mark Dougan, l’intelligence artificielle a un potentiel inexploité pour promouvoir le récit russe à l’international — et notamment en Occident. La Russie étant loin derrière les États-Unis, la Chine ou l’Europe en matière d’IA conversationnelles, Dougan propose de détourner les modèles existants pour les entraîner directement à partir des principaux porte-paroles du Kremlin  : les agences de presse russes.

Y aura-t-il un partage de l’Arctique  ?

Convoitée par la Chine de Xi, revendiquée par la Russie de Poutine, la pression sur la région est remontée d’un cran depuis l’investiture du président américain.

Dans une étude extrêmement fouillée, Klaus Dodds revient sur les raisons qui pourraient pousser l’administration Trump à consacrer une part importante de sa politique étrangère au Groenland.

En réponse à la décision de Donald Trump d’imposer des droits de douanes de 10  % sur l’ensemble des importations chinoises, la Chine a annoncé une série de mesures ciblées, notamment des droits de douane supplémentaires de 10  % sur le pétrole et l’ouverture d’une enquête antitrust contre Google.

En étudiant des tendances lourdes et des signaux faibles moins visibles, émerge une stratégie du président du Parti communiste chinois autour de trois points clefs.