Résultat pour : la chine


Les données compilées par Similarweb indiquent que ChatGPT, le chatbot d’OpenAI, était le neuvième site le plus consulté aux États-Unis en avril — soit un rang au-dessus de Wikipedia. L’utilisation de la plateforme a presque triplé en un an, passant de 300 millions de visites par mois à près de 800. Cette tendance semble se confirmer à l’échelle mondiale, à l’exclusion de la Chine.

Si la guerre ouverte entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a pris fin en septembre 2023, un conflit armé pourrait resurgir à tout moment dans l’une des plus anciennes zones de tensions de l’espace post-soviétique.

Or entre Bakou et Erevan, l’Union peine encore à trouver une solution cohérente.

Potentielle plateforme d’échange entre la Russie, la Chine et l’Iran, le Caucase devrait pourtant être une priorité de la diplomatie européenne.

Dans un rapport publié aujourd’hui, mercredi 14 mai, l’Agence internationale de l’énergie estime que 17 millions de voitures électriques ont été vendues dans le monde l’an dernier, soit une part de marché globale supérieure à 20  %. Cette année, l’Agence anticipe que ce chiffre devrait atteindre 25  %, tiré vers le haut par le marché chinois notamment.

L’électrification du marché automobile aux États-Unis, déjà en retard par rapport à l’Europe et à la Chine, devrait quant à elle ralentir en raison du ciblage par les Républicains des programmes et subventions vertes mis en place sous l’administration Biden.

Pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale, Xi Jinping et Vladimir Poutine préparent ce 9 mai une mise en scène impériale.

Mais la victoire qu’ils mettront en scène n’est pas tournée vers le passé.

Dans une tribune d’une brutalité inédite, le président chinois a fait sien le style révisionniste du maître du Kremlin en révélant pour la première fois d’une manière aussi explicite le soutien de la Russie à l’annexion de Taïwan par la Chine.

Nous le traduisons.

Le fils aîné de Donald Trump et influenceur conservateur, Don Jr., a réalisé du 25 au 28 avril une tournée en Europe de l’Est qui l’a amené en Hongrie, en Serbie, en Bulgarie puis en Roumanie.

Au cours de ces visites, Don Jr. a critiqué les pays d’Europe de l’Ouest, qui crouleraient sous les réglementations, encouragé les investisseurs européens à choisir les États-Unis plutôt que la Chine, et rencontré plusieurs personnalités souverainistes, allant d’Aleksandar Vučić au candidat à l’élection présidentielle roumaine Victor Ponta.

Une petite musique s’est installée à Washington. Pour qualifier le rapprochement entre Trump et Poutine, les maîtres stratèges américains seraient en train d’exercer une grande manœuvre  : un «  Kissinger inversé  » pour mettre un coin entre Pékin et Moscou et affaiblir le Parti communiste chinois.

Ce récit ne prend pourtant pas en compte une donnée clef  : face à l’offensive commerciale de la Maison-Blanche, la Chine de Xi a déjà commencé à déployer une vaste stratégie globale depuis janvier.

La force brute libérée par le «  Liberation Day  » est un signal  : la Maison-Blanche ne veut pas «  d’accord de Mar-a-Lago  » — et Trump est prêt à s’opposer aux marchés.

L’inspirateur de sa doctrine en matière économique, Stephen Miran, a fait volte-face et prononcé un discours étonnant  : il illustre le revirement d’une stratégie de négociation à une attitude de confrontation totale avec la Chine.

Nous le traduisons — avec une introduction signée Shahin Vallée.

«  Voici comment j’interprète le plan  : un tarif mondial permanent pour donner la préférence à la fabrication nationale  ; un tarif permanent pour la Chine pour découpler nos économies  ; des tarifs réciproques comme moyen de pression pour inciter les autres partenaires commerciaux à faire des choix politiques de réduction des déficits.  »

Selon Oren Cass, l’un des économistes qui essaye de donner un corps à la doctrine trumpiste depuis une décennie, la décision de la Maison-Blanche qui a provoqué une panique mondiale sur les marchés pourrait servir un plan caché inspiré de Reagan.

Nous le traduisons, le commentons.