Les grands acteurs de l’Intelligence artificielle générative ont fait irruption dans la guerre des capitalismes politiques. Ils rebattent les cartes de la compétition mondiale — régulation, gouvernance globale, alliances économiques, vision stratégique, IA militaire… Ces 10 points clefs passent en revue les problèmes de fond posés par cette technologie stratégique et tentent de faire de l’ordre dans les réponses apportées par les États-Unis, l’Union européenne, la Chine, le Royaume-Uni et les instances multilatérales.
« On récolte si l’on sème » : les Nouvelles routes de la soie dix ans après
Doctrines de la Chine de Xi JinpingLes Nouvelles routes de la soie ont dix ans. En 2013, elles n’étaient qu’un projet. Aujourd’hui, elles sont présentes dans 155 pays, et ont pesé 1000 milliards d’euros d’investissements. Pour Xi Jinping, elles témoigneraient de manière éclatante de la capacité de la Chine à « faire pousser de l’or sur la terre » pour elle et ses partenaires. Mais est-ce vraiment le cas ? Nous traduisons, commentons et comparons deux discours clefs.
En dix ans, la Chine a investi 970 milliards de dollars à l’étranger dans le cadre de l’Initiative des nouvelles routes de la soie, selon le China Global Investment Tracker de l’American Enterprise Institute.
Un bilan chiffré de l’Initiative en 5 points, 8 graphiques.
En amont d’un sommet du G20 qui se tiendra les 9 et 10 septembre à New Delhi, la Chine a publié lundi l’édition 2023 de sa « carte standard ». À travers celle-ci, Pékin revendique une partie du territoire de l’Inde, de la Russie, l’île de Taïwan ainsi que la majeure partie de la mer de Chine méridionale.
Cette invitation doit aussi se lire dans la continuité de l’intégration de l’Iran à l’Organisation de la Coopération de Shangaï, le 04 juillet, à l’occasion d’un sommet en visioconférence. Membre observateur de l’organisation depuis 2005, l’Iran y a rejoint à cette occasion la Chine, l’Inde, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Pakistan, la Russie, le Tadjikistan […]
La Chine sera, selon le FMI, le principal contributeur à la croissance mondiale au cours des cinq prochaines années. Depuis plusieurs semaines, de nouvelles données et annonces mettent cependant en évidence des signes de faiblesse structurelle de l’économie.
Selon une nouvelle étude réalisée par des économistes du groupe Allianz, la récente vague de chaleur qui a touché l’Europe, la Chine et les États-Unis aurait réduit la production globale de richesse de 0,6 points de pourcentage. D’ici 2030, le monde pourrait travailler 2,2 % d’heures en moins en raison du stress thermique, soit une perte de PIB de 2 400 milliards de dollars.
Durant le week-end, des représentants venus de 40 pays se sont rencontrés à Djeddah, en Arabie saoudite, pour discuter d’une voie vers la fin du conflit. Si la Chine ainsi qu’une vingtaine de pays se sont joints à l’initiative depuis la précédente réunion de Copenhague, la Russie demeure le grand absent.
Viktor Orbán dit toujours clairement les choses. Samedi 23 juillet, le Premier ministre hongrois, dans l’un de ses discours les plus construits, a présenté rien de moins que sa vision globale — d’une possible renaissance de la Grande Hongrie jusqu’à la position de l’Europe face à la Chine. À un an des élections européennes, il semble plus déterminé que jamais. Il faut le lire pour comprendre sa stratégie. Nous le traduisons, l’introduisons et le commentons longuement.
Ralentie par des coûts plus élevés et des délais de production plus longs, l’industrie automobile allemande produit toujours bien moins de véhicules par rapport aux niveaux pré-pandémiques. Pendant ce temps, la Chine conquiert des parts de marché.
Quatre graphiques pour montrer en quoi cela change la donne.