
Au moment de la première urgence sanitaire de l’ère de l’intelligence artificielle, les différents modes de gestion de la crise ont beaucoup à nous apprendre sur les États qui les mènent.
Au moment de la première urgence sanitaire de l’ère de l’intelligence artificielle, les différents modes de gestion de la crise ont beaucoup à nous apprendre sur les États qui les mènent.
Le rêve chinois est probablement un casting du rêve américain, le plus récent et peut-être le dernier produit de l’hégémonie culturelle américaine du XXᵉ siècle. L’analyse des discours de Xi Jinping conduit Arnaldo Testi à identifier des similitudes surprenantes entre les exceptionnalismes de chacune des deux puissances majeures actuelles.
Alors que l’humanité est plongée dans une crise sanitaire globale, la question des modes de gouvernance de la mondialisation se pose, plus urgente que jamais. Pour répondre à ce défi, la juriste Mireille Delmas-Marty imagine un droit en mouvement qui, à l’instar d’une boussole, s’adapterait aux vents contraires qui nous font dériver dans l’océan de la mondialisation.
La stratégie du gouvernement britannique contre le coronavirus, qui consiste à retarder la propagation du virus tout en s’appuyant sur l’immunité collective, a suscité de nombreuses controverses et discussions. Selon Jeremy Rossman, maître de conférences honoraire en virologie à l’université du Kent, la stratégie britannique consistant à laisser de larges pans de la population être infectés, sans aucun confinement efficace, n’est pas une bonne stratégie de santé publique.
En Europe une sorte de tournant stratégique dans la lutte contre la pandémie semble s’être amorcé, avec des implicites qu’il s’agit de comprendre au plus vite.
Que se passera-t-il autrement lorsque les conséquences des choix que certains parmi les principaux leaders européens sont en train de faire en ce moment deviendront évidentes ?
Selon les calculs de réduction de la pollution atmosphérique en Chine grâce au COVID-19, le verrouillage de zones importantes du pays a probablement permis de sauver 20 fois plus de vies que celles qui ont été perdues à ce jour à cause du virus. Naturellement, cela ne signifie pas que les pandémies sont bonnes, mais plutôt que nos économies normales, en l’absence de pandémies, sont mauvaises pour la santé. Une analyse de Marshall Burke, professeur adjoint à Stanford.
L’épidémie de coronavirus représente un test de résistance économique sévère pour l’Europe ainsi qu’un test de l’unité européenne. Cet article traite de la manière dont la crise pourrait se dérouler et de la réponse de politique économique adaptée. Il plaide en faveur d’un plan d’urgence global dans lequel l’UE assumerait une part significative de l’effort collectif.
Pour comprendre le sens de la riposte chinoise au Covid-19, informée par un usage inédit des nouvelles technologies, et son impact potentiel sur l’Europe, il convient de reconsidérer la conception politique de l’âme taoïste et des habits confucéens, qui structurent en profondeur le système sociopolitique chinois. Du laboratoire que constitue la crise du coronavirus en Chine proviennent de nouvelles perspectives sur son concept de pouvoir, et sur la critique immanente du nôtre.
« Plutôt que de créer un seul espace lisse, l’émergence de l’Empire fait proliférer les frontières et les hiérarchies à toutes les échelles géographiques, de l’espace de la métropole unique à celui des grands continents. »
La chaîne d’approvisionnement globale est rompue en raison du confinement chinois. La reprise en Chine est lente et l’épidémie n’est pas terminée. Par conséquent, la production mondiale diminuera. C’est le message du marché obligataire américain, nous dit Philippe Waechter.