Résultat pour : la chine


Pour l’historien Georges-Henri Soutou, la séquence ouverte par l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne nous entraîne pas dans une nouvelle guerre froide. En revanche, elle entérine le retour d’une géopolitique brutale entre l’Est et l’Ouest, dans laquelle l’Europe devra à tout prix maintenir son autonomie d’observation et d’interprétation.

L’Europe, la pandémie, la guerre. Dans cette pièce de doctrine, le prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz pèse nos forces et nos faiblesses dans la bataille pour le règne qui vient.

Cette semaine, cela fera 11 ans que la Syrie est plongée dans une guerre civile depuis le soulèvement de Deraa en mars 2011 contre le régime de Bachar al-Assad. La guerre s’est rapidement internationalisée, avec une rivalité accrue entre grande puissance et la mise en place d’un “califat” à cheval sur la Syrie et l’Irak de 2014 à 2019. 

«  Lorsque l’on voit ce qui se passe en Ukraine aujourd’hui, je pense que l’on peut clairement dire que la Russie a perdu la bataille du récit  ». Olivier Schmitt étudie la fascination que certains courants politiques français ont développé pour Vladimir Poutine et les stratégies d’influence à l’intérieur et à l’extérieur de la Russie.

L’invasion de l’Ukraine nous rapproche de la fin d’un monde, nous éloigne de la fin de l’interrègne. La forme du nouvel ordre continue de se dessiner, de plus en plus précise, de plus en plus inquiétante – jusqu’à la prochaine crise.

L’Afrique représente plus de 25  % des sièges à l’assemblée génrale de l’ONU. Lors du vote d’une résolution condamnant l’agression militaire russe, seul l’Erythrée s’est prononcée contre la résolution tandis que vingt-huit pays d’Afrique ont condmané l’action russe. Mais, dix sept pays africains se sont abstenus et huit autres pays n’ont pas pris part au vote. Comment expliquer les différentes positions au sein du continent africain  ? Sonia Le Gouriellec analysait la vision du conflit en Afrique avant le vote lors d’un mardi du Grand Continent.

L’invasion de l’Ukraine nous a fait basculer dans un nouveau rapport au temps. D’une part le temps court, où des centaines de vies sont brisées  ; de l’autre, le temps long qui verra l’effondrement du régime de Poutine. Entre les deux – il faut tenir.
En peu de mots, le poète et traducteur André Markowicz dit cette tension qui définit aujourd’hui notre horizon.

Dans cet entretien de fond, accordé au Grand Continent juste avant d’entrer dans les négociations du Sommet de Versailles, la Première ministre Kaja Kallas est revenue sur le moment historique que traverse le continent après l’invasion de l’Ukraine. Elle plaide pour un soutien économique et pour un système de défense tourné vers la protection du ciel européen.