Résultat pour : croissance chine


Longtemps, Emilio Santiago Muíño a cru aux thèses collapsologiques avant de se raviser devant l’échec de ses modèles de prédiction. Dans une réflexion richement nourrie par son essai, Contra el mito del colapso ecológico, il explique les limites et les apories d’un discours qui désarme l’action politique en s’appuyant sur le cas d’une théorie qui a largement circulé au début du siècle  : le pic pétrolier, qui devait marquer l’effondrement de la civilisation industrielle. Un texte essentiel au moment où commence la COP28.

Dans l’affrontement des capitalismes politiques, les batteries sont le nerf de la guerre. Alors que la Chine semble avoir pris une avance considérable, où en sont les autres acteurs globaux  ? Pour comprendre un secteur clef dans la mobilité mondiale, nous publions une étude fouillée en 10 points et 8 graphiques pour y voir plus clair.

La COP28 s’ouvre demain à Dubaï. Une question sera au cœur des discussions  : la dette. Pourquoi  ? Le prix Nobel d’Économie Joseph Stiglitz en débat avec l’ancienne ministre des Finances du Nigeria Kemi Adeosun, l’ancien ministre argentin Martín Guzmán et l’économiste Ishac Diwan.

Il ne s’agit pas de savoir si l’Union européenne va s’élargir, ni quand, mais bien comment nous allons y parvenir. Alors qu’une nouvelle ouverture pourrait encore plus la transformer, il faut se nourrir de l’expérience des dernières décennies pour ne pas répéter les erreurs du passé et faire de l’élargissement une occasion de renforcer l’Union. C’est ce que défend Laurence Boone dans cette pièce de doctrine.

Et si l’Europe se fourvoyait en cherchant à émuler les modèles de capitalismes politiques qui ont émergé en Chine et aux États-Unis  ? C’est la question que pose sérieusement David Edgerton dans ce texte qui réfléchit à la manière dont l’économie du quotidien — en anglais, la Foundational Economy — pourrait être beaucoup plus décisive dans l’amélioration à moyen et long terme du niveau de vie des Européens.

La bascule de l’attention stratégique des États-Unis entre différents théâtres régionaux, de l’Europe à l’Asie, en passant par le Moyen-Orient, n’est pas un jeu à somme nulle. Les conséquences des choix de non-intervention des États-Unis se mesurent de manière de plus en plus étendue dans nos années Vingt, et replacent le pays face un dilemme qui culminera dans le contexte des élections présidentielles de 2024.

Les objectifs de l’accord de Paris ne seront pas tenus. Le combat écologique radical apparaît illusoire, pris au piège d’un monde fragmenté. Dans ce contexte, Luca Picotti dessine la ligne soi-disant réaliste qui selon lui s’imposera  : une écologie défensive qui chercherait à adapter autant que faire se peut nos sociétés à la catastrophe à venir.

C’est chose faite. Pedro Sanchez vient d’être investi pour un nouveau mandat. Lors de la séance du 15 novembre, le candidat socialiste a clairement présenté l’alternative qui selon lui rythmera l’Espagne politique des années suivantes  : le progrès et la cohésion contre l’arriération et la haine. Pour la première fois en français, nous publions l’intégralité de ce discours qui imprime une nouvelle ligne à la gauche espagnole.