Résultat pour : croissance chine


En un peu moins d’un mois, l’administration Trump a détruit l’un des outils les plus puissants des États-Unis  : l’aide au développement.

Ce choc mondial doit être une opportunité.

Pour l’Union et ses États membres, le temps est venu de mettre le développement au service de la puissance.

Après les paroles de Sergio Mattarella contre «  la vassalisation heureuse  », l’ancien président du Conseil italien et banquier central a prononcé hier à Bruxelles un discours clef  : un manifeste européen dans l’ère Trump.

Cet appel à l’action part d’un impératif  : «  nous devons être optimistes  ».

Et d’un cap  : «  il est de plus en plus évident que nous devons agir comme si nous étions un seul État.  »

Nous le traduisons.

Les banques centrales doivent-elles s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique  ?

Alors qu’un consensus s’est solidifié en Europe, l’élection de Donald Trump a fait voler en éclat cette idée aux États-Unis.

Parmi les opposants au tournant écologique des politiques monétaires, un texte canonique circule. Le discours de l’ancien banquier central allemand Jens Weidmann, prononcé en 2020, est désormais présenté comme une référence.

L’économiste Eric Monnet l’introduit et le discute à la lumière du contexte actuel.

Selon les chiffres officiels présentés hier par le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine au président Vladimir Poutine, le PIB de la Russie aurait augmenté de 4,1  % en 2024.

Pourtant, des fissures apparaissent dans le modèle économique russe.

L’administration Trump semble de plus en plus avoir l’intention d’en profiter.

L’IA est la technologie qui offre aujourd’hui la source la plus puissante d’avantages concurrentiels — mais son succès repose sur une ressource très décentralisée en Europe  : les données.

Dans une lecture fouillée et une discussion nourrie du rapport Draghi, Hubert Tardieu et Boris Otto montrent comment le partage des données en matière d’IA pourrait être mis au service de la compétitivité de l’Union.

Aujourd’hui, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba doit rencontrer Trump pour la première fois. Il est le deuxième chef de gouvernement à se rendre à Washington depuis le 20 janvier, après Netanyahou. Cette rencontre constitue à bien des égards un «  test  » de la capacité des dirigeants étrangers à engager avec le président américain — sur l’année 2024, Tokyo a enregistré un excédent commercial avec les États-Unis de près de 70 milliards de dollars.

Selon les données annuelles publiées mercredi 5 février par le département du Commerce américain, le déficit des États-Unis avec le reste du monde a atteint près de 920 milliards de dollars en 2024, et plus de 1 200 milliards pour les biens. Trump devrait s’appuyer sur ces chiffres pour légitimer l’utilisation de tarifs douaniers comme un outil de rééquilibrage des relations commerciales américaines.

Le premier chef d’État européen à opposer une résistance frontale et articulée au projet impérial qui se dégage depuis que la nouvelle Silicon Valley s’est installée avec Donald Trump à la Maison Blanche est un démocrate-chrétien sicilien de 83 ans.

À Marseille, le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a prononcé aujourd’hui une allocution pour dénoncer la «  vassalisation heureuse  ».

Nous le traduisons.