Résultat pour : la chine


Fin de l’année 1963. La coexistence pacifique semble à son apogée. En fait, elle n’a jamais été aussi fragile.
C’est au Vietnam que tout vacille, mais partout sur la planète — au sein des deux blocs, comme parmi les non-alignés — la Guerre froide bascule. Dans une étude puissante, qui décentre le regard, Phi Van Nguyen analyse ce processus, expliquant comment celle-ci a pris un tour nouveau, dramatique.

Le 5 mars 1953, Staline meurt dans sa datcha de Kountsevo. Avec sa disparition passe le pic de la Guerre froide. Les années 1953-1954 voient les conditions de l’affrontement Est-Ouest se métamorphoser, en Europe, en Asie, mais aussi en Amérique latine  : les logiques internes à chaque bloc évoluent, les impératifs stratégiques aussi. Rétrospectivement, ces deux années ont été au cœur de multiples débats contrefactuels  : la Guerre froide aurait-elle pu se terminer en 1954  ?

Où se situe le tournant de la Seconde Guerre mondiale  ? Les contemporains du conflit ont-ils pu le ressentir  ? Assurément, la situation n’est pas la même si l’on est engagé dans les combats, qui font rage partout dans le monde en 1943-1944, ou si l’on habite dans les territoires occupés. Si les dernières années de la guerre voient les forces de l’Axe connaître d’importantes défaites, cette période est aussi celle pendant laquelle s’accélèrent leurs entreprises meurtrières. Dans cette étude à l’échelle globale, Guillaume Pollack réfléchit aux sens que peut prendre cette bascule.

Quand l’événement est-il devenu inévitable  ? Dans le cas de la Seconde Guerre mondiale, cette question prend un écho singulier. Dans cette étude fouillée, Matthieu Boisdron se penche sur l’année 1934, qui voit s’effondrer l’ordre fragile qui avait été établi dans les années 1920 sous l’effet conjoint de la poussée des régimes autoritaires, de nouveaux conflits, et de l’incapacité des organisations internationales… Vous avez dit 1934  ?

Une grande nouveauté géopolitique en espagnol … et beaucoup d’autres choses. Si parmi vos résolutions, vous vous êtes jurés de lire plus — et en plusieurs langues —, cette sélection devrait vous faciliter la tâche. Des spectres révolutionnaires à l’imperium romain en passant par la circulation des œuvres d’art spoliées, cette sélection de janvier est d’une richesse inouïe. Comme il se doit pour la nouvelle année.

Pas d’années folles. Pas de Roaring Twenties. Les années 1920 inaugurent une recomposition profonde de l’ordre mondial selon une logique atlantique. Dans une perspective érudite et informée par la longue durée, Patrick O. Cohrs revient sur cette étape clef de l’histoire européenne et globale qui, à bien des égards, a façonné tout le XXe siècle. Deuxième épisode de notre série dirigée par Pierre Grosser.

Dans la guerre des capitalismes politiques, l’Europe n’a pas assez défini les contours de sa politique de sécurité économique. Doit-elle englober des intérêts commerciaux qui ne touchent pas directement à la protection de l’Union  ? C’est toute la question que pose l’enquête récemment ouverte sur les conditions de production de véhicules électriques chinois. En creux, une question se pose  : la prospérité du continent est-elle la première de ses sécurités  ?

Selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation globale de charbon devrait atteindre son niveau le plus élevé cette année et continuer de croître jusqu’en 2026. Si la consommation devrait chuter d’environ 20  % par an aux États-Unis ou dans l’Union européenne, les pays asiatiques feront plus que compenser ces baisses.