Résultat pour : la chine


Fruit de l’accord obtenu il y a trois ans par l’OCDE, l’impôt minimal de 15  % sur les multinationales est entré en vigueur le 1er janvier. Selon les dernières estimations de l’OCDE, les revenus qui y sont associés pourraient atteindre 200 milliards de dollars par an à l’échelle mondiale — mais plusieurs pays l’estiment encore insuffisante.

Un songe qui vire au cauchemar  : la grande bascule de 1993 à 1994. En l’espace de quelques mois, de la Yougoslavie au Rwanda, tous les espoirs qu’avait suscités la fin de la Guerre froide s’écrasent dans le sang. C’est ce bouleversement qu’analyse Frédéric Charillon dans une étude ambitieuse et riche, dernier épisode de notre série «  Le XXe siècle en dix fins d’année  ». À lire, pour aller aux sources de la guerre étendue.

Date majeure, point de départ, acmé, césure… Le tournant 1973-1974 est toujours une référence dans nos manuels d’histoire  : pourquoi  ? Et est-ce si pertinent que cela  ? Dans une vaste et ambitieuse étude, Pierre Grosser avance une réponse plus nuancée  : si elle est porteuse de changements mondiaux, l’année du premier choc pétrolier et de la création de la Commission trilatérale n’est pas une rupture pertinente pour l’histoire des relations internationales.

Soprane populaire, star nationaliste, général de division au sein de l’armée, pilier du Parti communiste chinois. Peng Liyuan — qui est aussi l’épouse de Xi Jinping — a acquis sa notoriété à l’occasion des monumentaux Galas du Nouvel An diffusés chaque année sur la télévision d’État chinoise. La «  Première Dame de Chine  », qui assume aujourd’hui un rôle de représentation diplomatique, reste une figure clef dans le dispositif imaginaire et culturel de Pékin. Pour comprendre pourquoi, il suffit d’écouter ses chansons.

Fin de l’année 1963. La coexistence pacifique semble à son apogée. En fait, elle n’a jamais été aussi fragile.
C’est au Vietnam que tout vacille, mais partout sur la planète — au sein des deux blocs, comme parmi les non-alignés — la Guerre froide bascule. Dans une étude puissante, qui décentre le regard, Phi Van Nguyen analyse ce processus, expliquant comment celle-ci a pris un tour nouveau, dramatique.

Le 5 mars 1953, Staline meurt dans sa datcha de Kountsevo. Avec sa disparition passe le pic de la Guerre froide. Les années 1953-1954 voient les conditions de l’affrontement Est-Ouest se métamorphoser, en Europe, en Asie, mais aussi en Amérique latine  : les logiques internes à chaque bloc évoluent, les impératifs stratégiques aussi. Rétrospectivement, ces deux années ont été au cœur de multiples débats contrefactuels  : la Guerre froide aurait-elle pu se terminer en 1954  ?

Où se situe le tournant de la Seconde Guerre mondiale  ? Les contemporains du conflit ont-ils pu le ressentir  ? Assurément, la situation n’est pas la même si l’on est engagé dans les combats, qui font rage partout dans le monde en 1943-1944, ou si l’on habite dans les territoires occupés. Si les dernières années de la guerre voient les forces de l’Axe connaître d’importantes défaites, cette période est aussi celle pendant laquelle s’accélèrent leurs entreprises meurtrières. Dans cette étude à l’échelle globale, Guillaume Pollack réfléchit aux sens que peut prendre cette bascule.

Quand l’événement est-il devenu inévitable  ? Dans le cas de la Seconde Guerre mondiale, cette question prend un écho singulier. Dans cette étude fouillée, Matthieu Boisdron se penche sur l’année 1934, qui voit s’effondrer l’ordre fragile qui avait été établi dans les années 1920 sous l’effet conjoint de la poussée des régimes autoritaires, de nouveaux conflits, et de l’incapacité des organisations internationales… Vous avez dit 1934  ?