Nils Bartolomeo


Début juillet, une énième pénurie d’électricité a déclenché une vague de protestations à Bassora, dans le sud de l’Irak. Désormais diffuse et organisée, la mobilisation dénonce pêle-mêle la pénurie chronique d’eau et de courant, la déficience des services publics, le manque d’opportunités professionnelles et, surtout, la corruption de la classe politique.

Un an tout juste après la visite officielle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en Hongrie, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s’est à son tour rendu en Israël le 18 juillet 2018. La proximité entre les deux dirigeants, même si motivée par un “socle patriotique commun“, paraît avant tout une stratégie inspirée par la pratique du sionisme politique.

Depuis l’avènement du printemps yéménite en 2011, et plus encore depuis l’intervention d’une coalition régionale emmenée par l’Arabie Saoudite à partir de mars 2015, le Yémen est en proie à une grave crise multiforme. Ce conflit à huis clos, qui s’inscrit dans un contexte local, régional et international éminemment complexe, est trop souvent négligé.