Le 7 octobre 2006, Anna Politkovskaïa est assassinée dans le hall de son immeuble. Près de son corps, il y a un pistolet Makarov 9 mm, une arme fréquemment utilisée par les forces de sécurité russes. Le 7 octobre, c’est aussi l’anniversaire de Vladimir Poutine. Aujourd’hui, pendant qu’il célébrera avec ses proches, nous rendons hommage à la journaliste assassinée en publiant son dernier article, resté dans son ordinateur au moment de sa mort — introduit par Galia Ackerman, historienne et traductrice de l’œuvre de Politkovskaïa.
Alors que le dirigeant russe prend le masque de l’historien pour réhabiliter le régime soviétique et glorifier le rôle de l’URSS dans la lutte contre le nazisme, Galia Ackerman déconstruit ce nouveau discours de propagande. Elle appelle de ses vœux l’échec de l’agenda réel de Vladimir Poutine : pousser pour un Yalta 2.0 qui offrirait reconnaissance et légitimité à son régime.
L’accident de Tchernobyl et la panique mondiale qu’il a engendrée peuvent-ils nous apprendre quelque chose à l’époque du coronavirus ?
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu’il s’agisse d’une épidémie ou d’un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
Pour comprendre le poutinisme, il faut parler le langage poutinien. Analyse et commentaire des mots de son premier propagandiste : Vladislav Sourkov.