Alors que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie pensaient avoir vaincu l’épidémie de coronavirus, le spectre d’une seconde vague plane sur ces pays. Depuis maintenant quelques jours, ils font face à une hausse des contaminations.
Dina Saada
Le premier tour de l’élection présidentielle tunisienne a eu lieu le 15 septembre dernier. Le résultat est présenté comme un « vote anti-système », les partis actuellement au gouvernement étant écartés du pouvoir. Ennahda, Nidaa Tounes ou Tahya Tounes (le parti de Youssef Chahed), ne se disputeront pas les urnes
Après la mort de 12 nourrissons dans une maternité de Tunis début mars, le gouvernement tunisien est sous le feu des critiques, notamment en ce qui concerne le budget alloué au ministère de la Santé. Le ministre Abderraouf Chérif a démissionné, mais son successeur ne devrait pouvoir changer les choses, tant la situation s’est détériorée ces dernières années.
Le 4 février, l’Union du Maghreb Arabe a posté un appel à candidature pour recruter un ingénieur international afin de travailler sur un réseau ferroviaire reliant le Maroc à la Tunisie. Ce projet de ligne transmaghrébine vieux de plus vingt ans peine à se réaliser malgré le potentiel économique et politique qu’il renferme.