Monde

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Selon une nouvelle étude réalisée par des économistes du groupe Allianz, la récente vague de chaleur qui a touché l’Europe, la Chine et les États-Unis aurait réduit la production globale de richesse de 0,6 points de pourcentage. D’ici 2030, le monde pourrait travailler 2,2  % d’heures en moins en raison du stress thermique, soit une perte de PIB de 2 400 milliards de dollars.

Plusieurs records historiques de température sur terre et dans les mers ont été dépassés localement depuis le début de l’été. Seuls, ces épisodes ne permettent pas de saisir la réalité du réchauffement de la planète dans son ensemble.

Afin de mieux appréhender l’ampleur de ces changements, cinq graphiques utilisant les données disponibles les plus fiables.

Et si le parallèle entre la guerre froide et la rivalité sino-américaine n’avait guère de sens  ? Pendant les années 1980, les États-Unis ont regardé avec inquiétude la croissance économique japonaise, créant tout un ensemble de dispositifs aujourd’hui mobilisés contre la Chine. Aujourd’hui, cette lutte de quarante ans pourrait transformer les États-Unis.

L’analyse de sédiments stratifiés dans un lac canadien indiquerait, selon les scientifiques du Groupe de Travail sur l’Anthropocène, que la Terre serait sortie de l’époque de l’Holocène au milieu du XXe siècle pour entrer dans une nouvelle ère, marquée par l’impact de l’être humain sur la planète.

Dans la gouvernance mondiale, les légitimités se font concurrence, des États aux ONG. Mais dans un monde cassé, du Covid à la guerre, le rôle endossé par certaines entreprises dans la définition de l’agenda et la planification de réponses concrètes prend un nouveau visage — une actualisation de ce que Pascal Lamy a baptisé dans nos pages «  polylatéralisme  ».

L’invasion russe de l’Ukraine et ses conséquences sur les exportations gazières vers l’Europe a eu l’effet d’une onde de choc sur l’équilibre énergétique global. Afin de sécuriser leurs approvisionnements, l’Union et la Chine multiplient les contrats à long-terme, augmentant la pression liée à l’offre en perspective de l’hiver prochain.