Europe

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Le soir du 6 mai 1976, un tremblement de terre de magnitude 6,4 sur l’échelle de Richter bouleverse la région du Frioul, dans le nord-est de l’Italie. On recense alors près de mille disparus, des dizaines de milliers de personnes se retrouvent sans abri. C’est la mémoire de cet événement ayant marqué profondément le paysage et ses habitants qu’Esther Kinsky a choisi d’explorer en détail dans le roman Rombo.

Comment mettre en œuvre de vastes solutions lorsqu’on est contraint par des portefeuilles limités  ? Comment façonner la politique dans des domaines qui dépassent leurs associations traditionnelles  ? La députée verte irlandaise Neasa Hourigan revient sur l’expérience des Verts au gouvernement en Irlande. Pour faire de l’espace aux voix dissidentes tout en essayant d’infléchir l’action gouvernementale, elle revient sur l’importance du dialogue avec les autres écologistes européens.

Pour évoquer littérairement la pandémie, on peut bien entendu faire le choix de se concentrer sur la manière dont la crise sanitaire a impacté l’existence et la psychologie des individus – c’est ce qu’ont voulu faire, avec plus ou moins de bonheur, les innombrables journaux de confinement. On peut aussi essayer de capter des faits sociaux, des faits de discours, de rendre compte de la manière dont la crise hystérise le monde. C’est, indirectement, ce à quoi s’attache, avec une grande réussite, ce nouveau petit livre.

Plusieurs centaines de milliards de dollars. C’est le montant des investissements déjà réalisés dans l’industrie des microprocesseurs. Dans cette perspective, Franco Bassanini tente de comprendre les raisons de ce phénomène – des facteurs conjoncturels mais aussi structurels. Selon lui, il faut réussir à empêcher des initiatives nationales distinctes de promouvoir en Europe une concurrence dangereuse.

«  Les États-nations ont trouvé le moyen de raconter l’histoire de 1848 comme si elle ne s’était passée que dans un seul pays.  » Des nationalismes aux constitutions, les deux grands historiens Jonathan Sperber et Christopher M. Clark brossent une perspective continentale de 1848 et montrent comment la dimension technocratique de l’Union européenne actuelle est, aussi, un héritage de ce moment.