Europe

Long format

Entreprises d’État, fonds souverains, propriété étatique  : les nouvelles formes d’interventionnisme se multiplient.

Dans une étude fouillée, Ilias Alami analyse les causes multifactorielles de l’avènement d’un «  capitalisme d’État mondialisé  » comme un phénomène endogène à l’accumulation mondiale de capital — dont les conséquences géo-économiques se déploient sous nos yeux.

La présidence impériale de Trump a besoin d’argent.

En faisant frapper une monnaie numérique à son effigie, en s’opposant à l’autonomie de la Fed, ou en créant une Réserve en Bitcoins, le président américain réintroduit le politique dans le domaine monétaire — il s’enrichit tout en s’octroyant la prérogative des princes.

Mais a-t-il un objectif caché  ?

Esquisse d’une crypto-numismatique de la présidence Trump.

«  Nous sommes en train de dépasser un vieux clivage entre le Nord et le Sud, les frugaux et les dépensiers.  »

Dans une Europe tournée vers l’investissement, Madrid veut sa place au centre du jeu — et l’Espagne entend bien devenir un moteur de la croissance continentale.

Après le choc de la méga-coupure électrique et au cœur des négociations commerciales avec la Maison-Blanche de Donald Trump, nous rencontrons le ministre espagnol de l’Économie, du Tourisme et du Commerce.

Au temps de Trump et de l’IA, pour retrouver sa vocation et lutter contre la spoliation des travailleurs, la gauche doit repenser ses fondements théoriques et développer des alliances.

Auteur de l’essai Le fil invisible du capital. Déchiffrer les mécanismes de l’exploitation (La Découverte, 2025), Ulysse Lojkine propose une nouvelle matrice pour résister à l’encerclement.

Alors que la question de l’européanisation de la force de frappe française revient au cœur des discussions dans les chancelleries et les cercles experts, il faut repartir des objectifs et des moyens pour comprendre ce qui est réalisable dans la phase actuelle.

Du rôle du Royaume-Uni à la décision d’emploi, François Heisbourg propose six points pour cadrer le débat.

Dimanche soir, l’Union européenne est passée à 900 000 voix de basculer.

Si, pour Guillaume Duval, il faut se réjouir d’avoir vu Nicusor Dan l’emporter, le fait qu’un candidat ouvertement téléguidé par Washington et Moscou ait pu s’approcher à ce point du pouvoir dans un pays aussi vital pour la sécurité du continent est une alerte sérieuse.

Si la guerre ouverte entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a pris fin en septembre 2023, un conflit armé pourrait resurgir à tout moment dans l’une des plus anciennes zones de tensions de l’espace post-soviétique.

Or entre Bakou et Erevan, l’Union peine encore à trouver une solution cohérente.

Potentielle plateforme d’échange entre la Russie, la Chine et l’Iran, le Caucase devrait pourtant être une priorité de la diplomatie européenne.

En 2015, la chancelière Angela Merkel prenait la décision historique d’ouvrir les frontières de l’Allemagne aux réfugiés.

Dix ans plus tard, la percée électorale de l’AfD se construit sur une vague de sentiments anti-immigration — comme les partis d’extrême-droite dans le reste de l’Europe.

Face à ce basculement de la politique migratoire de l’Union, qui en vient aujourd’hui à violer certains droits humains pour des exigences sécuritaires, Alessandra Briganti appelle à se souvenir des mots de Merkel  : la dignité humaine est intangible.