Europe

Long format

La séquence qui s’ouvre pour les neuf prochains mois jusqu’aux élections du Parlement européen en juin 2024 représente un tournant critique pour la politique de l’Union. Dans la guerre étendue, l’Union devra marcher sur une ligne de crête  : réussir un élargissement aussi périlleux que nécessaire tout en se transformant pour intégrer de nouveaux impératifs de sécurité.

Pierre Vimont dresse un cap pour l’agenda stratégique 2024-2029.

Une histoire du conflit politique est l’un des livres majeurs de la rentrée. Nous avons invité Julia Cagé et Thomas Piketty à en débattre avec Branko Milanovic et Laurent Jeanpierre. De la Troisième République à l’Europe contemporaine, la question de la répartition des ressources est au cœur de la fracture politique.

«  On serait tenté de dire que Georges Berthoin, pratiquement ignoré en France, et même tenu à l’écart pendant sa longue présidence européenne de la Trilatérale, a pris toute sa part dans le cours des affaires du monde. Et quand on l’interroge sur ce parcours paradoxal, il répond simplement, avec un sourire  : ‘ma vie a été portée par des hasards’.  »

Instantanés d’une vie dans l’ombre du XXe siècle.

«  La plupart du temps, nous partions de l’actualité internationale et nationale sur laquelle Georges était prodigieusement informé  ; commentant une conférence de presse ou une interview d’un président de la République, il me disait en passant y avoir contribué par le canal d’amis dont hélas il taisait le nom. Georges Berthoin sait trop de choses pour ne pas être discret.  »

Sophie-Caroline de Margerie raconte ses conversations avec Georges Berthoin.

Nous rencontrons le Président du Conseil européen pour son premier grand entretien depuis le début de la guerre de Soukkot. Alors que la rupture au Proche-Orient creuse les fractures d’une guerre qui s’étend, Charles Michel propose une nouvelle méthode — «  nous devons être intelligents, habiles  ».

Cet entretien s’inscrit dans le cadre d’une série de publications sur les relations franco-allemandes   : une discussion avec Michaela Wiegel, un article sur la crise entre les deux pays d’Andre Loesekrug-Pietri, et une analyse du discours de Robert Habeck, «   Nous ne sommes d’accord sur rien   ». Ce livre a des dimensions surprenantes (presque 1000 pages) et il alterne les registres. Face à quel objet sommes-nous   ? Ce livre n’est pas un essai. Il s’agit d’un récit, à travers mon expérience personnelle, de nos relations avec l’Allemagne, depuis cinquante ans. Une chronique factuelle, mais un témoignage nécessairement subjectif. J’assume cette subjectivité. Aucune idéologie ne […]