À l’issue des élections italiennes, tous les yeux étaient rivés sur le score de Fratelli d’Italia et de la coalition dite de centre droit. Dans cette recomposition de la vie politique, une variable cruciale en raison de l’urgence climatique est passée inaperçue : le vote « vert ». Tandis que les partis verts européens connaissent des percées électorales, comment expliquer la marginalité du mouvement écologiste italien ?
Nul n’est prophète en son continent. Cinq ans après la Sorbonne et quelques mois après avoir lancé l’idée d’une Communauté politique européenne, Yves Bertoncini et Thierry Chopin dressent un bilan de l’action européenne du président français — et formulent une recommandation : il est temps de délaisser le costume du grand architecte surplombant et d’endosser celui du maçon dévoué.
En faisant planer l’alternative menaçante d’une guerre dont tous les acteurs seraient perdants ou d’une paix impossible dans un monde perpétuellement instable, la crise climatique bouleverse la structure même des rivalités géopolitiques.
D’où partir ? Une pièce de doctrine signée Laurence Tubiana.
La victoire de Fratelli d’Italia va très certainement conduire à l’accession de sa présidente au Palais Chigi. Cependant, celle-ci ne se fera pas sans concessions. Dans cette analyse du résultat des élections générales italiennes, Jean-Yves Dormagen souligne les obstacles et difficultés auxquels Giorgia Meloni sera confrontée pour gouverner sans les pleins pouvoirs.
La doctrine russe le prévoit : en cas d’attaque conventionnelle qui menacerait l’existence de la Russie, le recours à l’arme nucléaire est envisageable — tout est donc dans la définition de cette notion de « menace existentielle ».
Vladimir Poutine vient-il de briser un tabou ? Jusqu’où peut-il aller ? Dans cette étude, Bruno Tertrais fait le point sur une question complexe.
Alors qu’une ère Meloni semble s’ouvrir en Italie, l’un des intellectuels conservateurs les plus écoutés à Rome articule une doctrine pour tenter de saisir une forme politique naissante — qui pourrait perturber l’ordre continental.
Un motif séquentiel est sur le point de se répéter en Italie : l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement populiste après une phase technocratique. Cette fois, cependant, le modèle pourrait toucher à ses limites. Andrea Capussela dresse un historique des constantes qui ont structuré la vie politique et partisane italienne depuis l’affaire Ruby et propose des solutions pour affronter la perspective de voir Meloni arriver au pouvoir.
Ce dimanche, la coalition menée par Giorgia Meloni devrait remporter les élections générales italiennes, propulsant une dirigeante post-fasciste à la tête du pays. Pour saisir comment l’électorat a pu tant se transformer depuis 2018, il faut s’intéresser à ses grands segments politico-idéologiques.
Dans cette étude inédite, Jean-Yves Dormagen livre une analyse des groupes qui compose les coalitions italiennes, ce qui les unit mais également ce qui est susceptible de les diviser.
Depuis qu’elle a été mise sur la table, l’idée est partagée sans être précisée. Avant le sommet de Prague, il devient urgent d’en définir le périmètre et le concept. Nous publions la première feuille de route concrète pour la Communauté politique européenne.
Par Franz C. Mayer, Jean Pisani-Ferry, Daniela Schwarzer et Shahin Vallée.
L’écosocialisme soumet la socialisation de l’économie à un double impératif de justice sociale et de sobriété. C’est une « guerre de position » contre le capital, visant à prendre en tenaille le productivisme et le consumérisme en socialisant la production et la consommation.
Durand et Keucheyan répondent à Charbonnier.