Au-delà des commentaires informés par les biais de tel ou tel État membre, Didier Georgakakis propose une compréhension des nouveaux tenants des « top jobs » à l’échelle pertinente.
Au-delà des commentaires informés par les biais de tel ou tel État membre, Didier Georgakakis propose une compréhension des nouveaux tenants des « top jobs » à l’échelle pertinente.
Avant d’être un enjeu politique, l’écologie s’est d’abord construite comme un programme éthique, notamment parmi les idéologues européens de droite à partir du XIXe siècle. En passant en revue l’histoire des idées, l’architecture, le design et les expériences politiques qui ont mis au centre de leur programme l’écologie, Carlo de Nuzzo et Clémence Pèlegrin retracent l’histoire du concept d’écofascisme dans la pensée européenne.
Dans ce discours prononcé le 9 mai 2019, Timothy Snyder relisait 70 ans d’histoire européenne à l’aune d’une question essentielle : « qu’y a-t-il après l’empire ? » et mettait les Européens face à un dilemme crucial pour envisager leur avenir : choisiront-ils de s’appuyer sur leurs mythes ou d’affronter leur histoire ?
« La conquête du pouvoir semble résumer une action politique en butte à l’immédiateté, qui n’est plus capable d’échapper aux visions de (très) court terme. L’affolement les entretient et rend presque impossible une intentionnalité politique de long terme. »
Le marché unique n’a été qu’un instrument de la construction européenne, dont la finalité était politique. Il est aujourd’hui nécessaire de retrouver « le sens de l’Union ».
Avec Gabriel Dupuy, nous faisons un état des lieux des politiques d’aménagement en France et en Europe, en passant en revue les principaux défis que la transition énergétique fait émerger. Cette nouveauté implique une nouvelle manière d’appréhender l’aménagement du territoire.
Et si faire l’Europe, avant de construire des institutions politiques, impliquait surtout un projet éducatif et culturel ? Les éditions La Baconnière publient un recueil de textes de Denis de Rougemont, où le penseur fédéraliste s’interroge sur le rôle de l’École et de l’Université dans la constitution de l’Europe.
En s’enfermant dans un repli nationaliste qui donne tous les torts à l’Union, la gauche se trompe de combat : ni la technocratie bruxelloise, ni l’hégémonie qu’on prête à l’Allemagne sur le continent ne sont responsables du primat de la doctrine néolibérale. Celle-ci trouve ses origines ailleurs : dans un système de gouvernance intergouvernemental.
Malgré les scores élevés des candidats écologistes, cette campagne européenne n’aura pas permis de mettre à jour les questions de fond sur l’articulation de la transition écologique. Dans ce contexte, l’activiste Rob Hopkins, fondateur du mouvement Transition, apporte une vision créative et stimulante de la place que le citoyen peut prendre dans la transition écologique.
Ils sont citoyens européens, ils sont 17 millions et pourtant, ils ne sont pas représentés politiquement. Alberto Alemanno nous parle des citoyens « mobiles » de l’Union. Un plaidoyer en faveur d’une européanisation du débat et de la représentativité politique au lendemain des élections.