
Comment une société préparée au risque et dépendante d’un écosystème technologique crée-t-elle de l’imprévisibilité ?
Dans son nouveau livre, Raffaele Alberto Ventura nous emmène dans le paradoxe que le coronavirus pose à notre civilisation.
Comment une société préparée au risque et dépendante d’un écosystème technologique crée-t-elle de l’imprévisibilité ?
Dans son nouveau livre, Raffaele Alberto Ventura nous emmène dans le paradoxe que le coronavirus pose à notre civilisation.
Quel que soit le dénouement des élections américaines, il faut regarder les choses en face : il sera presque impossible d’unir les Européens pour former un contrepoids aux Etats-Unis, écrit Jana Puglierin, directrice du bureau de Berlin de l’ECFR.
Il faut donc que l’écologie européenne fasse son tournant réaliste. Cela ne signifie pas qu’elle doive entrer dans un débat agressif et martial avec d’autres acteurs géopolitiques, mais qu’elle doit abandonner l’habitude néfaste qui consiste à s’exprimer en termes consensuels et pacificateurs, pour accepter de jouer sur une scène politique complexe.
Les élections régionales italiennes se soldent par un autre échec pour la stratégie d’expansion nationale de la Ligue salvinienne, d’autant plus en raison du succès exceptionnel du gouverneur de la Ligue du nord en Vénétie, Luca Zaia.
Jusqu’au 20 septembre à Turin, l’exposition Sfida al Barocco (Défi au baroque) retrace une dynamique d’échanges artistiques transnationaux entre XVIIème et XVIIIème siècles, dans une Europe sous influences franco-italiennes.
Un météore littéraire, qui s’inscrit dans le mouvement international de l’écocritique et de l’écopoétique et dans les débats actuels au sein des sciences humaines sur les relations entre l’homme et son environnement, vient d’atterrir en Pologne.
Les relations entre l’Union Européenne et la Chine sont en voie de recomposition. La crise du coronavirus continue d’accélérer ce processus. La grande majorité des pays de l’Union manifeste de plus en plus ouvertement leur désapprobation concernant les dossiers importants de la politique internationale chinoise. Mise en contexte du sommet UE-Chine d’aujourd’hui.
La Revue européenne du droit est née d’un constat. Celui que la quête d’une apparente neutralité et objectivité conduit à traduire toutes les problématiques contemporaines – qu’elles soient d’origine politique, sociale, sociétale ou économique – dans des concepts juridiques, dont la technicité est censée apaiser toutes les passions.
Force est de constater que l’Europe du droit est désormais pleinement émancipée, ses propres traditions et concepts juridiques façonnent une idée autonome de compliance. Si ses contours précis restent encore à définir, les contributions de ce numéro apporteront sans doute un éclairage original sur cette façon européenne de revisiter un concept que les États-Unis utilisent avec diligence et efficacité à leur profit.
Longtemps critiquée pour la faiblesse de leurs dispositifs en matière de compliance, et notamment de lutte contre la corruption, plusieurs pays européens ont ces dernières années renforcé leur réglementation visant à lutter contre la criminalité financière. Devant les disparités toujours existantes, Bernard Cazeneuve et Pierre Sellal invitent à l’adoption d’un « Paquet Compliance Européen ».