Asie Orientale

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Signé ce dimanche 15 novembre par écrans interposés, l’accord de partenariat économique global régional (RCEP) devient le plus grand accord commercial au monde. Alors que le contexte de crise sanitaire force au repli sur soi et au protectionnisme, le RCEP se dresse comme une réaffirmation en faveur du multilatéralisme et du libre-échange puisqu’il prévoit, à […]

En cette veillée d’élections présidentielles américaines, les tensions avec la Chine n’ont jamais été aussi fortes et saillantes. La Chine et les États-Unis n’ont pourtant pas toujours été rivaux. Cette histoire reste, sur la longue durée, méconnue en Europe. Or, elle est d’autant plus importante que c’est de cet héritage dont notre avenir dépend.

Alors que les États-Unis sont tout à la fois un modèle envié et un rival évident pour de nombreux chinois, l’affrontement sino-américain est-il inéluctable  ?

Alors qu’en Nouvelle-Calédonie, le second référendum pour l’indépendance à de nouveau porté le camp du «  non  » à la victoire, tant le mouvement de soutien à l’indépendance que le clivage ethnique se sont significativement renforcés, ce qui annonce qu’il ne pourra y avoir de futur viable pour la Nouvelle-Calédonie qu’en collaborant avec les indépendantistes dans une entente concernant le pouvoir.

Alors que la Covid-19 fait des ravages dans les pays de l’Amérique du Sud, la Chine semble accélérer son emprise sur un continent qui demeure pourtant le pré-carré des Etats-Unis. Depuis deux décennies, au moins, l’influence américaine sur le continent sud-américain est fortement concurrencée par Pékin. Les raisons de ce rapprochement sont nombreuses et visent pour Pékin à isoler davantage Washington. Cet article propose une synthèse des enjeux de la montée en puissance la Chine en Amérique du Sud, ainsi que des réflexions stratégiques sur le devenir de l’acteur chinois au regard des mutations diplomatiques en cours avec la continuité de la pandémie et de l’agenda politique américain.

Les relations entre l’Union Européenne et la Chine sont en voie de recomposition. La crise du coronavirus continue d’accélérer ce processus. La grande majorité des pays de l’Union manifeste de plus en plus ouvertement leur désapprobation concernant les dossiers importants de la politique internationale chinoise. Mise en contexte du sommet UE-Chine d’aujourd’hui.

«  La Chine est tout à la fois un partenaire, un concurrent et un rival systématique  », a souligné Jean‑Yves Le Drian, chef de la diplomatie française, le 26 août dernier lors de l’Université d’été du Medef. Formule hardie, sinon complexe, qui résume les enjeux de la tournée européenne effectuée du 25 août au 1er septembre par son homologue chinois Wang Yi.

Depuis les vingt dernières années, la politique étrangère chinoise a intensifié l’internationalisation de ses grands groupes, augmenté de manière très significative les investissements à l’étranger, puis avec l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, accentué le rôle de la Chine comme puissance dans le système international. De plus en plus la Chine perçoit le continent africain comme un vaste marché sur lequel l’industrie chinoise, technologies innovantes (3G, 4G et demain 5G), en tête, peuvent constituer une alternative aux propositions occidentales, renforçant le déséquilibre très important de la relation commerciale et la dépendance croissante des Etats africains à la Chine. L’objet de cet article est de dégager les tendances politiques et diplomatiques du modus operandi du Parti-Etat dans l’ensemble des pays africains.

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Si l’on excepte l’histoire des Routes de la soie sur la longue durée, les relations diplomatiques pour l’ère moderne et contemporaine entre la Chine et le monde musulman n’ont réellement commencé qu’avec la décolonisation. Aujourd’hui, ces relations posent un défi à la fois culturel et stratégique pour la Chine et demeurent l’un des principaux enjeux du XXI° siècle.