Centres

Le nouveau gouvernement Bayrou : cartes, graphiques et données clefs

Politique

L’Allemagne dans la macro-crise : anatomie d’un pays cassé

L'Allemagne dans l'interrègne
Long format

La coalition «  feu tricolore  » est tombée. Dans un discours d’une brutalité à l’opposé de son style politique, Scholz a défendu le bilan des trois ans de gouvernement SPD-Verts-FDP et attaqué frontalement Christian Lindner, limogé quelques heures plus tôt de son poste de ministre des Finances.
Pour comprendre où va l’Allemagne alors que le pays s’apprête à entrer dans une campagne hivernale, il faut partir de cette traduction inédite et du commentaire ligne à ligne que nous proposons d’un discours historique — sans doute le moins «  scholzien  » d’Olaf Scholz.

Le Secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler vient d’annoncer ce samedi 21 septembre à 19h49 (Paris) la composition du gouvernement Barnier, qui se réunira pour un Conseil des Ministres dès ce lundi 23 septembre à 15h.

Par rapport au gouvernement Attal, le gouvernement Barnier sera beaucoup moins parisien, plus féminin, avec des profils avec une formation diverse (moins de Sciences Po). Un tiers des ministres ont déjà été membres d’un gouvernement Attal ou Borne.

Nous étudions ses caractéristiques et sa géographie pour dégager cinq tendances.

Depuis son émergence comme force politique jusqu’à ses récents succès qui en font désormais un acteur clef de l’échiquier électoral allemand, l’AfD se distingue par un choix de mots et d’images délibérément choquant. Jouant constamment sur les limites pour repousser les frontières du dicible dans un pays marqué par son passé nazi, le parti de Björn Höcke assume désormais son style provocateur. Alors qu’on vote demain en Brandebourg, nous proposons la généalogie d’une iconographie extrême.

L’AfD a-t-elle fait sauter le dernier tabou politique en Allemagne  ?

Au détour d’une affiche, le parti d’extrême-droite allemand place sciemment mais sur le mode du clin d’œil le mot «  Lebensraum  » — l’espace vital dans la théorie nazie.

D’où vient ce concept  ? Que signifie son utilisation aujourd’hui par l’AfD  ? L’historien de la géopolitique Florian Louis propose des clefs d’explication.

Et si la chute d’Orbán arrivait par la droite  ?

Inconnu du grand public il y a six mois, le nouveau venu en politique Péter Magyar a confirmé les attentes en réalisant aux élections européennes la meilleure performance d’un parti d’opposition en quatorze ans d’orbanisme. Son score bouleverse l’équilibre politique hongrois et en fait un candidat crédible pour détrôner le Fidesz aux législatives de 2026.

Le grand éditeur français Eric Hazan vient de s’éteindre. Dans son travail, il avait fait de Paris le terrain d’une théorie critique aussi mordante que précise. Il y a deux étés, il nous avait confié ce texte, paru dans une série conçue en partenariat avec Le Visiteur. Cette réfutation foudroyante de la végétalisation peut-être lue comme l’une de ses dernières déclarations de guerre et d’amour. Nous la publions de nouveau aujourd’hui.

L’ère de la chute du mur est derrière nous. De manière instable, l’Allemagne est en train d’entrer dans une nouvelle phase.
Elle met toute l’Europe face à une question vertigineuse  : qu’est-ce qui sortira de l’interrègne germanique  ?
Une pièce de doctrine signée Timothy Garton Ash.

De l’Ukraine à Gaza, l’Autriche veut utiliser sa neutralité comme un levier  : au cœur d’une Europe qui se réarme, elle ambitionne d’être une puissance de paix.

Pour comprendre comment, nous avons interrogé le chancelier fédéral Karl Nehammer sur la stratégie de Vienne afin de peser dans le nouveau cycle politique et jouer de son statut particulier pour bâtir un pont avec le Sud.